Entre une et vingt minutes : les courriels d’abord, réponses s’il y a lieu.
Entre cinq et trente minutes : les blogues que je suis, commentaires s’ils m’allument
Entre deux et dix minutes : Facebook, le mien et celui de l’artiste, un commentaire à l’occasion, très rare
Et finalement, je me garde ma cerise sur le gâteau : le forum de la FQCC
Pourquoi en dernier, parce que facilement plus d’une heure.
Conclusion : j’aime mieux le camping que l’écriture ou la lecture? Non, faux.
Après plus de deux ans d’assiduité sur ce forum, un peu plus d’un an de bloguisme (j’aime bien le mot, il m’est venu naturellement mais probablement parce qu’on commence à le voir-lire, entre autre ici) et quelques mois de Facebooking (bon celui-là, il dérive de « scrapbooking » qu’est-ce que j’ai ce matin à inventer des nouveaux mots?), je viens de faire une découverte. Un éclair de lucidité. Pourquoi je m’incruste dans ce forum plutôt qu’ailleurs ou plus longtemps en tout cas qu’ailleurs? C’est la formule. Tous les sujets sont là, reliés au camping certes, mais nombreux, variés, certains techniques. Une partie sous l’auvent où on peut se laisser aller. Des nouveaux membres s’ajoutent chaque jour, l’administrateur n’a pas à intervenir très souvent, pas de modérateurs, on est tous gentils et respectueux, disons à 90% et pour le 10%, on s’arrange entre nous comme des adultes, on s’écrit des courriels privés pour tenter de ramener les blessés. Une belle gang, quoi.
On y écrit plus longuement que sur Facebook, mais moins que sur les blogues. Texte moins travaillé bien sûr, je n’écris pas avant dans Word avant d’ajouter mon message. On a plus d’interactions que sur les blogues.
Vraie conclusion donc : s’il y avait un forum d’auteurs québécois professionnels, de la relève ou en herbe, de toutes tendances et de tout azimut, j’en serais, c’est certain. Et y retrouvant probablement plusieurs blogueurs, qui sait si je bloguerais encore.
En attendant, je continue ici. Parfois plus de trente minutes, c'est selon.