Ce qui les touche c'est que des enfants soient morts, que les maisons soient détruites. Ce qu'ils ne comprennent pas c'est qu'on se battent pour trouver à manger, qu'on saute dans la mer pour s'accrocher à un bâteau qui s'en va !
Mais ils étaient rassurés quand ils ont vu la foule dans les rues de Port au Prince : "tu as vu maman, il y a plein de monde ils ne sont pas tous morts, ils vont pouvoir s'aider".
Ils se sont tranquilisés ainsi et moi j'ai souri en me disant qu'ils restaient positifs, qu'ils allaient dans le sens de la vie, de l'amour... J'ai envie de penser que les petits Haïtiens ont les mêmes ressources ...