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Publié le 22 janvier 2010 par Ilogmi
Mes doigts forment de petites taches à travers le soleil. Mon front est une sauce enjambée par une foule en fuite, mes gencives détruisent le tapis, ce dimanche, les assiettes de porcelaines et lasses ou nous allions mourir des pans et des plaines enculés sous les arches romaines. Mon frigidaire coule et laisse une trace bleuâtre dans la verge de mon lit et au guichets froids et sourds je tremble de tout mon corps à l'idée de la chambre qui me faudra louer pour la nuit, couler du bronze dans les plates envies des baignoires, dodécaèdres et mouture chaude d'un concert rock que j'ai vu la veille, les jambes dans les guirlandes qui bleuissent comme si la salle était une tristesse. Poires et poudrières, portes fermés et cris dans l'écoutille de plomb qui s'échauffe contre elle, elle qui explose dans les escaliers, elle qui sent les chaudes, son corps est comme une montagne qui s'ouvre dans les colliers de lunes et des serpes de Londres, tous gorgés d'enfants à n'en mourir de honte, ceux même qui peignent des Giottos dans la nuit mescaleuse et crissent des plombs cirés mouillés, tout ça a travers les immeubles où j'ai une chambre depuis une heure. Bucolique! Les rues n'émettent plus aucun son quand on ferme la fenêtre. Le vent ne fait plus couler les rideaux sur mon visage. Les couteaux sont ouvert dehors la pluie bouge dans le vieux dédale de phalanges asphalteuses des coutelles de la vielle Ontario. Les gorges tombent et joyeuses égouttent le gond et salve amant de fenouil gomeuses. Tirade: Homer et julius dans l'angle du ventilateur criard, leurs visage inondé d'or s'échine sur les paliers de fausse marbrures, la cuisinière, l'odeur de friture et le son cameux des néons d'hiver qui leur laçais la peau à travers les stores et les grands cercles blancs de la ville.