Iii

Publié le 22 janvier 2010 par Ilogmi
Les ourlets devant la porte, la chemise les bandeaux et les cercles trouées qui sortent maintenant dans un mouvement symétrique pendant qu'on reste ici à danser, les filtres bleuis et blanc sur les poires pleines du marché que nous aillions suivre sous la galerie, le ventre plat, les jambes croisées, le soleil dans l'angle de la rue qui explosait sur les autos. Les camions qui s'entendent de la chambre noire, la chambre noire, je me tient là, comme un carré blanc devant le filtre vitreux des montagnes arabiques. Je ne peux peux plus rien dire, ma tête s'est glissé, l'arpège est en marche, la musique frappe sur les corps, les trains donnent sur les travelos de pierre les rhombiques du sud et énalcéré d'émail, nacelle gomme poreuse sous l'aneth des transistors. Je l'attends ici, la chambre noire se tient sous l'alcôve manièrée, proche de la bouche et du cou, grande fente sur la terre d'où sortent les vanilles de l'ambassade et ses meubles grenat et vêlent tous croupis dans la verge enfilée de confettis immondes. Et de la grève les guirlandes du palais diffusent leur pâles reflets d'or qui vont sur les jambes à l'approche des trains de gare.