A quelques semaines de la sortie du très attendu Bioshock 2, je tenais à rendre hommage au premier opus. Je vous propose ainsi de (re)plonger au cœur de Rapture par le biais de 2 articles dopé aux plasmides : un test aujourd'hui et quelques pensées sur l'amorce du jeu, qui seront publiées demain.
Scénario :
Derrière ce FPS mêlant action et survie se cache une œuvre narrative, véritable roman de science-fiction à part entière. Comme quoi, FPS ne rime pas forcément avec histoire décousue. J'ai apprécié la possibilité d'écouter de nombreux messages vocaux, laissés par les habitants de Rapture, permettant de reconstituer le puzzle scénaristique de cette étrange ville utopique.
Graphismes :
La véritable force visuelle de BioShock réside en la richesse des décors. L'ambiance des années 50 est parfaitement retranscrite et chaque lieu visité possède une identité visuelle à part entière. Les environnements sont en grande partie artistiques, embellis par de nombreuses décorations « kitch » de l'époque. Véritable réseau sous-marin, Rapture offre une architecture envoûtante et cohérente. La gestion de l'eau est techniquement impressionnante, du moins pour l'époque (2007). A noter que le jeu reste fluide dans son ensemble aussi bien PC, Xbox 360 et PS3.
Gameplay :
Le titre est particulièrement facile à prendre en mains, même au pad. Les armes, pouvoirs et capacités évoluent, ce qui donne un léger côté RPG appréciable. Les nombreux pouvoirs, générés grâce aux plasmides, permettent de s'amuser autant qu'à l'époque sur un bon vieux Duke Nukem 3D. Les ennemis sont plutôt malins, sauf les Big Daddies, coriaces protecteurs qui n'hésiteront pas une seule seconde à vous foncer dessus.
Durée de vie :
L'aventure se parcourt en une quinzaine d'heures. A noter l'absence d'un mode multijoueur et la possibilité d'acheter un DLC, celui-ci ajoutant quelques petits challenges supplémentaires.
Bande son :
La bande son rejoint la grandeur de Rapture et propose de nombreuses séquences orchestrales inoubliables, passant des musiques jazz d'époque à de célèbres ballets de musiques classiques. Imaginez la scène suivante : vous affrontez sans relâche dans un théâtre de nombreuses vagues d'ennemis, pendant que l'air de « Casse-noisettes » de Tchaïkovsky tourne en boucle ! Envoutant !
Note globale :
Des FPS il en existe à la pelle. Mais ceux qui proposent une expérience mémorable se comptent sur les doigts de la main. BioShock se démarque par un univers sublime, un scénario original et bien ficelé, une excellente ambiance des années 50. Si vous aimez les FPS et les expériences magistrales ne passez surtout pas à côté de ce chef d’œuvre vidéoludique !