Magazine Journal intime

Le matin d'une grisaille

Publié le 22 janvier 2010 par Suzywong
Les larmes me tentent quand je me rappelle. Elles ne seraient pas d’allégresse, ni de colère. D’ennui, peut-être un tantinet. Pas que je ressens encore un sentiment amoureux pour toi, après tout tu n’es plus le même aujourd’hui. D’ailleurs, à ton réveil après une longue inertie pour je ne sais où (tu ne le sais sûrement pas toi-même), t’étais mort plus qu’à moitié pour moi. Puis pour toi, je n’étais jamais née. Tu ne savais plus qui j’étais et ce que je venais faire dans ta vie. À propos, que venais-je faire dedans ?  Ça, je ne le saurai jamais...

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