Le temps passe irrémédiablement, certains s’en plaigne, d’autres s’en amusent. Naomi s’en balance. Chaque matin ou plus simplement chaque reveil est source de sourires, aussi larges qu’ils sont partiellement édentés. Chaque fin de – trop courte – sieste est le commencement d’une nouvelle séquence joyeuse et animée. Elle est toute petite et pourtant déjà si grande. Une petite inspiration la gonfle et elle s’exprime. Un éclat de rire, elle se sent bien.
Le temps passe irrémédiablement, certains s’en plaigne, d’autres s’en amusent. Naomi s’en balance. Chaque matin ou plus simplement chaque reveil est source de nouveaux pleurs. Des cris aussi aigus et stridents qu’ils sont mélodiques. Chaque fin de – trop courte – sieste est le commencement d’une nouvelle séquence anxiogène et génératrice de matière odorante, en suit alors un bain récupérateur d’humeur. Elle est toute petite et pourtant déjà si grande. Une petite inspiration la gonfle et elle s’exprime. Un hurlement, elle a faim.