Pas besoin de lui dire que c'est uniquement de sa faute si son petit coeur d'artichaut en a gros sur la patate. Pas besoin itou de lui dire qu'il devrait en vouloir à sa cervelle de moineau d'avoir eu tant peur de faire entrer le loup dans la bergerie. Mais à une époque son petit coeur d'artichaut avait du sang de navet. Eh oui ! Plutôt que de se faire aller le mâche-patates, il préférait errer comme une âme sans peine... quitte à en avoir les cheveux poivre et sel avant son temps !
Là, vous êtes en train de vous dire que son petit coeur d'artichaut avait peut-être des papillons dans le compteur. Vous avez raison. Mais il faut tout lui pardonner. Étant encore aux jours d'aujourd'hui à l'âge de Juliette, c'était normal que hier encore il ne puisse pas s'empêcher de jouer les Cassandre et qu'il pleure comme une Madeleine après avoir donné son bleu à un irréprochable soupirant une fois de plus.