Y’a des bouquins comme ça, qui te donne illico envie d’appeler Julien Courbet pour hurler ton désarroi. Ici, l’arnaque est « littéraire » et est intitulée « Un voile, un certain moi de juin » par Bérangère Lefranc. Le Parisien consacre aujourd’hui un papier au sujet de ce livre, où son auteure raconte son expérience après avoir porté une burqa pendant 1 mois à Paris. On apprend dans cet article que « C’était un enfer » (ah bon ?), qu’elle avait plus chaud qu’en temps normal (+ 5°C), et aussi que tout le monde l’a dévisageait dans la rue. Alors ça, pour une enquête, c’est une enquête. Ce sont des éléments que l’on ne pouvait absolument pas deviner sans tenter l’expérience. Et tout ça pour conclure finalement : « Quand on endure ce calvaire par choix, c’est vraiment pour des raisons qui vous appartiennent, croyez-moi. Quant à celles qui portent la burqa de force, je les plains de tout mon coeur. Au point que je trouverais horrible qu’on les cloître chez elles« . Euh… 1 mois de Burqa à transpirer, subir des regards haineux, et même « risquer pour sa vie » comme elle dit, pour en arriver à la ligne de départ, elle aussi est à plaindre de tout notre coeur.