Et si la programmation des bandes annonces au cinéma, avant le film, était le reflet exact de la schizophrénie sociale ambiante ?
Et comme inexplicablement, les clips d'annonces commerciales sont mélangés avec la promo des films prochainement à l'affiche, on a droit en ce moment à des douches écossaises audiovisuelles, à des tours de montagnes russes émotionnelles !
Petit exemple vécu ce weekend :
- une première rasade de bonheur (sic) à la Club Med, aussitôt troublée par un Dussolier terrifiant en Staline dans un film de Marc Dugain, Une exécution ordinaire
- et hop, on quitte le goulag glacé pour un survol planant des grands espaces de la Nouvelle-Zélande où nous sommes tous attendus à bras ouverts
- malheureusement au retour, l'atterrissage est rude en plein milieu du Vel d'Hiv vu par Roselyne Bosch dans son film historique, La Rafle
- bon mais tout ça c'est du cinéma, la vraie vie (re-sic) c'est au Club Med, deuxième goulée de bonheur (sic-sic-sic) pour faire passer tout le reste.
On choisit son film, mais on ne choisit pas les bandes annonces qui le précèdent...