Jésus , un ' Dieu ' qui disparait.

Publié le 25 janvier 2010 par Perceval

Le judaïsme craignait plus que tout : l'idolâtrie.
Aussi le ‘Dieu unique’, n’avait-il aucune image, aucun nom prononçable. Lui même étant le créateur de toute chose, sur terre et dans les cieux, rien, vraiment Rien ne pouvait être divinisé : ni homme, ni statue, ni astre ; aucune ‘nature’ ni aucun pouvoir …

Jésus, lui-même s’est inscrit dans cette tradition. Lui-même, le seul qui puisse être comparée à l’icône divine. Lui-même s’est fait le plus humble, d’entre nous…  pour disparaître.

Jésus, né parmi un peuple asservi. Jésus, dont on ne connaît que trois années, de sa vie. Jésus humilié jusque dans la mort. Jésus qui n’a rien laissé… d’autre que le témoignage de ceux qui de génération en générations, le rencontrent, au plus intime d’eux-mêmes : le seul espace occupé par Dieu…

Ce ‘ Jésus ‘ ne veut être reconnu que dans le visage de l’homme et la femme que je côtoie. C’est là le message évangélique… Mathieu 25 !


Tout le reste n’est que religieux, …. Mais nécessaire !

Que puis-je faire seul, entre un Dieu disparu, et un 'prochain' que je ne reconnais pas?
Qui suis-je, moi … pour prétendre accéder à cette humilité divine ?

   Moi, qui ne sait pas aimer ; qui confond mon ‘égo’, avec mon ‘cœur profond’.

   Moi, qui m’imagine exister quand j’affirme ma volonté… !
Alors, oui!  J'ai besoin d'une religion qui fait le 'pont', qui connait sa juste place, qui enseigne le chemin et ne se prend pas pour lui.