La mémoire jamais ne se lasse
De ses entrailles ténébreuses
Les souvenirs demeurent tenaces
Aussi turbulents qu’une mer d’hiver houleuse
Aux flots tranchants de cristaux de glace
Douloureuse et écorchée
La mémoire jamais ne fuit
Ces images essoufflées
Prisonnières de l’âme décrépie
Aussi puissantes qu’une tornade enragée
Au cœur d’une éternelle nuit
Omniprésente et délétère
La mémoire jamais ne délaisse
Son possesseur solitaire
En quête vaine d’allégresse
Le cœur en bandoulière
Et l’âme en détresse