Nouvelle trouvaille de l'anti-culture : le bébé polluant

Publié le 28 janvier 2010 par Hermas

Lu sur le Figaro


"Un rapport de l'ONU plaide pour une meilleure éducation des femmes dans les pays pauvres.

"Parler du climat, c'est bien ; y adjoindre la question démographique, c'est mieux. «Les gaz à effet de serre ne s'accumuleraient pas de manière si dangereuse si le nombre des habitants de la planète n'augmentait pas si rapidement», explique ainsi le dernier rapport de l'UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population). L'organisation onusienne serait-elle en train d'adopter les idées des quelques écologistes ultra qui se disent prêts à éliminer les hommes pour sauver la planète ? L'approche est évidemment beaucoup plus subtile. Tout d'abord, «c'est la première fois qu'une agence des Nations unies se penche sur les liens entre population et changement climatique», souligne Bob Engelman, l'un des coauteurs du rapport et vice-président des programmes du Worldwatch Institute. C'est ensuite un plaidoyer en faveur des populations les plus pauvres, premières victimes du changement climatique et, en leur sein, des femmes. «Parce qu'elles sont plus pauvres, qu'elles ont un moindre contrôle sur leur existence, que leur productivité économique est moins reconnue et qu'elles supportent de loin la plus lourde charge dans la procréation et dans l'éducation des enfants, les femmes affrontent des défis additionnels en matière de changement climatique», précise le rapport."

Bien évidemment.

"Dans l'esprit des auteurs, il ne s'agit en rien d'imposer une quelconque régulation des naissances, mais plutôt de promouvoir «une autonomisation des femmes, une meilleure éducation des jeunes filles et le droit à la santé maternelle et reproductive», souligne le docteur Yves Bergevin, coordinateur pour la santé maternelle à l'UNFPA, ce qui correspond par ailleurs aux engagements du millénaire. «L'objectif numéro un est de leur permettre de s'adapter», poursuit le médecin, qui rappelle qu'une femme éduquée sera plus facilement mobile et susceptible de trouver un emploi si elle doit quitter son village à la suite d'une catastrophe climatique qu'une autre, sans éducation et dont le lopin de terre était le seul moyen de survie. Mais, parallèlement, on vérifie de façon quasi systématique que toute amélioration d'un niveau d'éducation des femmes se traduit par une diminution du nombre des naissances."