Je suis dans l’expectative.
Mon c&t chez le médecin.
Je fouille le net en quête de réponses. Seules les questions m’assaillent, me stressent me nouent. Et si… Non, ça ne peut pas être possible. Pas chez nous. C’est un quelconque truc bénin, c’est sûr.
Mais dans l’attente, je suis anéantie.
La nuit dernière j’ai rêvé. Réveil troublant et troublé. Je n’ai plus de nouvelles depuis un échange tendu, houleusement sous-jacent. Peut être devrais-je écrire, ou appeler, je ne sais plus. Il est toujours urgent d’attendre. Until ?
Je n’arrive plus à compter les jours. Ils passent trop vite. Je suis prise dans ce tourbillon infernal des maladies, virus du moment. Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre, quand ce n’est pas le grand, c’est le petit… Je ne sais comment je fais pour passer à travers de tout cela.
Je ne suis pas malade, je suis anéantie. Je regarde passer les minutes, incapable de me décoller de l’écran luisant. Je sais pertinemment que des milliers de choses m’attendent. Mais je reste là, à écouter la pluie. J’attends.
Il faut que je descotch. Que j’appelle l’Amie, que je fasse les pochons, que je cuisine le gâteau (sans le rater…. Arghhh !!!) et que je fasse le vide.
Curieux ce besoin de vide en ce moment. Ménage de printemps pour faire venir les beaux jours ? Si seulement il suffisait de ranger son dressing pour que le beau temps revienne !