Une des spécificités liturgique du dimanche du fils prodigue consiste à chanter aux matines, juste après le psaume solennel 136, l’hymne que chantaient les hébreux alors prisonniers à Babylone : « Sur les rivières de Babylone ... »
C’est le psaume de la déportation. Il était chanté par les hébreux prisonniers à Babylone, se souvenant de leur sainte ville de Jérusalem. Ce psaume nous fait découvrir le carême comme un pèlerinage, et le repentir comme le retour à la maison du Seigneur.
En nous expliquant la tragédie de l’éloignement de Dieu et essayant de nous en préserver, l’Eglise par la voix de l’apôtre Paul nous inculque dans les lectures du dimanche du Fils prodigue, que tout nous est autorisé, mais que tout n’est pas forcément bon : tout nous est autorisé, mais nous ne devons pas nous vendre.
Le kondakion de ce jour dit : « M’étant sevré de ta gloire paternelle, j’ai dépensé les richesses que Tu m’avais données ; c’est pourquoi je fais monter vers toi la confession du Fils prodigue: « J’ai péché contre le ciel et devant toi, ô Père de miséricorde ! Accueille-moi repentant et traite-moi, Seigneur, comme l’un de tes salariés ! »
Les portes de Babylone