Queue, dans un miroir, insolente
Il n’y a pas de mots
Envie de toi envahissante
Je boirai ton eau
Surtaxe l’aventure oblongue
Avides tes mains
Mère indigne je m’inonde
Sous nos coups de rein
Va et viens, tu me balaies
Je deviens satin
Et tous les deux on pagaie
Au mont palatin.
Ton regard dur me dentelle
Mais d’élastomère
Verge délestée du sel
Quitte ma stratosphère,
Nous entamons une danse
Où nous nous perdons
Je dis ce que tu ne penses
Reviens à tâtons
Cette insoutenable ivresse
Fait bouillir ton sang
Et distribue sa souplesse
Au sexe je sens,
Cette fois je retiens la longe
Je laisse le sceau
De mes doigts comme une éponge
Entre deux arceaux
Occis, flatus vocis content
Délires abondants
Je ferai de toi le ponte
Mon correspondant
Si nos visages sont blêmes
C’est que la liqueur
S’est transvasée du Golem
Jusques à nos cœurs