Plaisirs égoïstes du samedi…
Partir à l’heure du déjeuner déambuler sur les trottoirs : mains dans les poches, Miossec dans les oreilles. Pas un chat, pas une âme qui vive, un vent froid qui me mord les joues. Je m’en fiche, je suis heureuse. Je ferme les yeux … je me laisse envahir par la musique : état de grâce. A travers les fenêtres, j’aperçois des familles qui déjeunent, des télés qui délaient leurs flux incessants d’images. On mange en compagnie de la télé, on y jette un œil de temps en temps. Sans plus.
Privilège de ne croiser personne, de ne pas se heurter à la foule. Celle qui prendra d’assaut les magasins plus tard dans l’après-midi. Bonheurs simples d’une après-midi.