Magazine Journal intime

Keske j'ai vu et (pas) aimé récemment ?

Publié le 30 janvier 2010 par Anaïs Valente

Un petit melting pot de films, à la TV, en DVD achetés, ou reçus via DVDpost, ça vous tente ? 

Attention, y'a de la matière...

Twilight

Ah ah ah, est-il encore besoin de vous en parler ?  J'en ai déjà tant parlé ici.  Le premier volet, of course.  En VO of course, ce qui m'a permis d'échapper à la version canadienne et son lot de bals de finissants...  J'ai redécouvert la musique, et depuis, je me fais de temps en temps un petit délire Twilight, et je danse je danse je danse, chez moi.  Je danse aussi sur Marie Espinosa et sur l'opéra rock Mozart, soit dit en passant.

Silk

Un film qui me tentait énormément, passque Keira Knightley, ma petite chérie, y joue, de même que Michael Pitt, cet acteur au visage juvénile pour l'éternité (qui m'a traumatisée en tueur immonde dans Calculs Meurtriers, même que je pensais qu'il avait joué dans Peur primale, mais non c'était Edward Norton... pour la petite histoire je vous dis pas le temps mis pour retrouver ces deux titres : Calculs Meurtriers et Peur Primale, sans me souvenir des acteurs... enfin ça m'aura juste pris vingt minutes quoi).

Tout ça pour dire que j'ai pas aimé.  Je trouve que Keira est un peu éteinte.  L'histoire (un homme part en Asie à la recherche de vers à soie, et y est séduit par une jeune femme, alors que son épouse l'attend au pays) traîne horriblement en longueur.  En plus, comble de l'abomination, j'ai dû regarder le film en version française, le DVD ne proposant que la VO sous-titrée en ... néerlandais.  Le héros narre sa propre histoire, d'une voix monocorde et soporifique.  Bref, je vous le déconseille.  Dommage, car ça aurait pu être un chouette film.  Dans le genre histoire d'amour exotique, je vous conseillerais plutôt, justement, ce film avec Edward Norton... dont j'ai oublié le titre, sur fond de choléra... ça va me revenir, attendez j'interroge google : Le voile des illusions.  Je l'ai en DVD.  Superbe.

Young Victoria

Je mets le titre anglais, car la traduction en « Victoria, les jeunes années d'une reine », me fait penser aux anciens Sissi (non que je ne regarde pas les Sissi avec plaisir, mais ils sont un chouia démodés, faut le reconnaître) et ce titre francisé me semble plus cucul la praline qu'un bisounours.  Rien à faire, Young Victoria, ça colle mieux à ce film qui m'a captivée.  C'est toujours intéressant de découvrir la vie d'une reine, quand on n'y connaît rien dans ce domaine, d'autant plus si sa vie est liée à celle de la famille royale belge.

J'ai aimé découvrir en Victoria une rebelle, qui a tenté de changer la face de son pays, qui s'est mariée par amour et non par devoir, qui est devenue reine à 18 ans.  J'ai aimé les costumes.  J'ai aimé la musique.  J'ai aimé l'ambiance.  J'ai aimé les rires sous la pluie.  J'ai aimé le film, tout simplement.

Pour l'anecdote, j'ai cru y voir Keira Knightley, donc j'ai attendu, attendu, attendu qu'elle apparaisse à l'écran, en vain.  J'avais confondu avec Silk, grosse biesse.  Rien n'est parfait... certainement pas ma mémoire.

A vif

Autant Monster m'avait touchée et fait ressentir de l'empathie vis-à-vis de cette femme ordinaire qui, par hasard, se transforme en tueuse en série, autant A vif m'a énormément dérangée.

Jodie Foster y incarne une jeune femme, Erica, à la vie ordinaire, qui bascule le jour où elle est laissée pour morte, tandis que son compagnon est assassiné.  Terrorisée, elle s'achète une arme, et sa vie bascule.

Je ne vais pas révéler l'intrigue, mais ce film est dérangeant.  Pourtant, je peux comprendre l'angoisse d'Erica à l'idée de simplement sortir de chez elle.  Je comprends, mais je suis dérangée, va comprendre pourquoi... La fin du film s'avère encore plus dérangeante.  Malsaine.  Immorale, peut-être.

Un film à voir, cependant, car Jodie Foster joue superbement bien, et car il montre à quel point, en l'espace de quelques instants, une vie bascule. 

Voilà le point commun entre A Vif et Monster.

Hancock

Histoire étrange d'un super héros pas comme les autres.  Sa maladresse lui fait commettre des dégâts faramineux à chaque sauvetage, au point que la population le hait.  Un conseiller en image va l'aider à redorer son blason.  Franchement sympa.  Surprenant, mais agréable à voir.  Pas de prise de tête, un divertissement rigolo.

Celle que j'aime

Un titre qui sonnait pour mon comme un bon présage, pour un film que je n'avais pas eu l'occasion de voir au cinéma.  Avec Barbara Schultz, que j'aime assez, de par son dynamisme, sa petite gueule d'amour et son air d'arsouille, et Marc Lavoine, que j'aime assez aussi, passque c'est Marc Lavoine tiens

Et voilà une déception totale.  L'histoire : une mère célibataire révèle sa relation à son fils, qui décide de tout faire pour gâcher son histoire d'amour.  Banal, mais ça aurait pu être cocasse, drôle, sympa.  Que nenni.  Barbara Schultz se balade à poil sans raison particulière sinon montrer sa plastique parfaite (demain, je commence un régime).  Je n'ai rien contre la nudité, quand elle a un sens.  En fait, ce film n'a aucun sens.  Passque forcer Marc Lavoine à bouffer des fraises alors qu'il y est allergique et risque un œdème de Quincke, c'est ridiculement ridicule.  Pourquoi elle fait ça, me direz-vous.  Pffff, même pas l'énergie de vous l'expliquer, ça n'a aucun sens.  Quelques scènes mignonnes, mais franchement, à ne regarder qu'une fois, et même, ça fait une fois de trop.

Je l'aimais

Encore un titre « bon présage », pour un film que, là aussi, je voulais voir au ciné mais pas le temps.  Un film de Zabou, donc je m'attendais à un chouette film (j'ai adoooooré Se souvenir des belles choses).  Encore une déception totale.  Le début est d'une lenteur qui ferait même peur à un escargot.  Ensuite, la sauce prend un peu.  Mais vraiment un tout petit peu.  Daniel Auteuil y campe un personnage qui raconte une très ancienne histoire d'amour à sa belle-fille, qui vient d'être larguée.  Le film est lent et déprimant à souhait.  Et j'ai dû m'endormir, car j'ai cru voir Daniel Auteuil coucher avec sa belle-fille, ça me semble improbable...  Bref, à éviter.

Mères et filles

J'espérais une saga familiale passionnante.  J'ai regardé l'histoire déprimante d'une femme enceinte qui renoue avec son passé en rendant visite à ses parents.  Elle découvre alors le secret de sa grand-mère, qui a quitté sa famille sans jamais revenir, dans les années 50.  Bon, je me suis ennuyée ferme, au point que je ne me souviens même plus du secret de la fameuse grand-mère, c'est dire.

Audrey entretient des rapports difficiles avec sa mère, Martine, et vit au Canada. Enceinte, elle rend visite à ses parents qui habitent toujours la petite ville de son enfance, dans le sud-ouest de la France. Au sein de sa famille, un lourd secret entoure la disparition de Louise, sa grand-mère : on dit qu'elle a abandonné son foyer et ses enfants dans les années 50, et depuis on ne l'a jamais revue. Durant son séjour, Audrey découvre que la vérité est tout autre.

Last chance for love

Dustin Hoffman joue le rôle d'un américain de passage à Londres pour le mariage de sa fille, avec laquelle les relations sont très épisodiques.  Au moment où il renonce à aller à la soirée suivant la cérémonie, il se laisse convaincre par une londonienne solitaire (Emma Thompson).  Et arrive ce qui doit arriver... Une romance pas très originale, mais super sympa à regarder, surtout quand on a été à Londres récemment (tiens, je me referais bien Notting Hill, maintenant que j'y pense).  Les acteurs jouent bien, et ces deux personnages un peu paumés et solitaires qui se rapprochent ont un côté super touchant.  A regarder durant une soirée romantique, en solo ou à deux.

Blood & Chocolate

Dans la fièvre vampiresque, j'ai loué ce film, qui raconte l'histoire de loups-garous.  C'est très spécial mais j'ai adoré.  Ambiance glauque mais néanmoins romantique, loups-garous bien plus crédibles que ceux de Twilight II.  Une loup-garou (dit-on louve-garoue ?) tombe amoureuse d'un humain, mais son clan ne l'accepte pas.  Rien de super original, mais à conseiller à celles en manque de vampires, qui ont tout vu, tout lu, tout dévoré déjà...  Moi, j'ai aimé.

Une semaine sur deux

Mathilde Seigner (mmmmh) et Bernard Campan (re-mmmmmh) sont divorcés (dans le film, hein), au grand dam de leur fille de douze ans.  Ça m'a rappelé des souvenirs.  C'est frais, rigolo et touchant parfois.  Une jolie histoire, avec un zeste d'amour, et pas mal d'humour.  A voir.  Vraiment mignon, et crédible en plus.

The reader

J'avais voulu le voir, puis je l'ai pas vu.  J'ignorais tout de l'histoire, sachant juste qu'elle avait un lien avec la seconde guerre mondiale.  Je pensais d'ailleurs que Kate Winslet était celle qui lisait...  C'est en fait Michaël, un adolescent, qui fait la lecture à Hanna, une femme plus âgée.  Leur relation s'intensifie.  Mais Michaël va découvrir un secret, qui risque bien de bouleverser sa vie.

Que dire sans en dire trop ?  Ben rien.  Un film qui trouble et fait réfléchir.  Superbe, que dire de plus ?  De toute façon, toute le monde sait que ce film est superbe, je ne suis pas la seule à le dire.  Je le confirme juste.

La vie des autres

Ce film m'a été conseillé par un lecteur (ou une lectrice, je sais plus trop) de ce blog.  Je n'ai qu'un mot à lui dire : merci.  Bon, je l'avoue, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, assez lente de prime abord.  L'histoire, donc, celle d'un couple d'Allemands de l'Est suspectés d'être ennemis du parti, et mis sous surveillance par la Stasi.  L'histoire, surtout, de l'agent secret chargé de les observer.  De les dénoncer, le cas échéant.  A force de partager leur quotidien, il finira par s'identifier à eux

Très beau film qui démontre l'enfer qu'ont vécu les Allemands de l'Est avant 1989.  Si près de la Gelbique et pourtant si différente.  Instructif et passionnant.

Faubourg 36

L'histoire se passe en 196 (qui l'eut cru) lorsque, après que le théâtre dans lequel ils bossaient ait été fermé, plusieurs ouvriers (Gérard Jugnot, Kad Merad...) décident d'occuper de force ledit théâtre et d'y monter leur propre spectacle. 

Un très bon film, distrayant, drôle, touchant.  Jugnot et Merad y sont super, comme d'hab dans ce genre de rôles doux-amers.  Joli divertissement.  Pour une chouette soirée familiale (enfin moi, ma soirée familiale, c'était moi avec moi, en compagnie de moi, mais la soirée fut tout de même sympa).

The visitor

C'est l'histoire d'un homme, Walter, qui a perdu la femme qu'il aimait, célèbre pianiste.  Il voyage entre sa maison, où il apprend le piano, et Manhattan, où il se rend pour une conférence.  Là, il découvre qu'un jeune couple de sans papiers habitent chez lui, croyant avoir légalement loué les lieux.  D'abord irrité, Walter va les laisser partager son appartement et peu à peu s'attacher à eux.  Mais ils sont sans papiers...

Rho quel beau film.  Me demande si je l'ai pas loué juste à cause du côté « piano » qui m'avait interpelée.  Mais keske c'était beau.  Une histoire d'amitié, d'entraide.  Une solitude qui est chamboulée par une rencontre.  Une belle rencontre.  Une difficile rencontre.  A voir impérativement.

Joueuse

Sandrine Bonnaire (j'adore) est Hélène, une femme de chambre tout ce qu'il y a de plus classique.  Mariée, une fille.  Un matin, lors de sa tournée « ménage », elle surprend un couple de joueurs d'échec.  Fascinée, elle n'a plus qu'un rêve : apprendre à jouer.  Elle fera tout pour y parvenir, malgré l'avis de son mari et de sa fille, effrayés par cette nouvelle passion.

Un film qui m'a fait comprendre qu'il faut aller au bout de ses rêves.  Rien que pour ça, ça en valait la peine.  Et pour Sandrine Bonnaire aussi, et cette histoire vraiment superbement interprétée.   Très beau film.

Partir

L'histoire d'une passion.  Suzanne a une vie bien rangée : mariée à un médecin, elle mène une vie aisée de petite bourgeoise bien comme il faut.  Jusqu'au jour où elle tombe folle amoureuse d'Ivan, un ouvrier ex taulard.  Comme toute passion, cela n'est pas sans danger...

Kristin Scott Thomas joue superbement ce rôle de femme dévorée par la passion qu'elle éprouve pour Sergi Lopez.  Face à eux, l'époux, Yvan Attal, d'abord perdu, puis animé par un désir de vengeance, tant son amour pour sa femme est présent.  Trois beaux rôles.  Un film qui fait frissonner et ne peut laisser indifférent.  J'ai adoré, vous adorerez.  A ne pas voir si vous êtes un tantinet déprimé (ou si vous envisagez de tromper votre conjoint...).

Les regrets

Hasard des diffusions en salle, revoici Yvan Attal, mais cette fois plus en mari trompé, mais en mari qui trompe.  La passion, encore elle, vient frapper à sa porte le jour où il tombe par hasard sur son amour de jeunesse.  Passion destructrice, là encore.  A un point que je n'imaginais pas en entrant dans cette salle obscure...  Très bon film, même s'il fait froid dans le dos, tout comme Partir.

J'ai vu les deux films quasi en même temps.  Intéressant de découvrir Yvan Attal dans les deux rôles...

Voilà, avec tout ça, vous avez du choix...

Et vous, des films à me conseiller pour mes prochaines soirées ?

twilightbfr
silkbfr
victoria
avif

hancockbfr
cellequejaimebfr
jelaimaisbfr
meresetfillesbfr
lastchanceharvey
bloodandchocolatebfr
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