Tout le monde a pu, ces dernières années, apprécier les bienfaits et la transparence du commerce équitable. Mais il semble que certaines personnes, plus encore que d'autres, ont été sensibles à
ce message. Gustave Borjay a en effet remarqué, avec son acuité d'esprit qui le rend si exceptionnel, que la classe politique elle-même a été plus que touchée par une telle entreprise. Elle s'est
tout simplement prise au jeu, si bien que maintenant, équité et solidarité deviennent les nouveaux emblèmes des dirigeants.
Retour sur quelques exemples marquants parmi tant d'autres
Le 15 septembre 2009, Ségolène Royal entreprend courageusement d'honorer le professionnalisme de l'UMP en montrant ce qu'un site Internet politique fait à la va-vite avec un budget restreint peu donner dans le pire des cas. Le geste est immédiatement remarqué et salué par tous les internautes comme un acte gratuit de générosité.
Le 12 octobre 2009, Nicolas Sarkozy, mu par un sentiment d'équité, permet à un jeune de sa famille d'accéder à un poste de vieux à l'EPAD, centre de gestion de la Défense. Le 12 décembre 2009, pour fêter les deux mois de cet événement, Le Pen embraye et propose à une jeune, sa petite nièce, d'accéder à la sphère politique. Entre-temps, le 21 octobre, c'était au tour de José Bové de lancer sa fille dans le milieu. Ne doutons pas de la future contagion suscité par une triade si diversifiée !
Plus noble encore, l'UMP décide, après quelques mois de réflexion, de rendre la pareille au beau geste de Ségolène Royal et de son site Désirs d'Avenir en livrant une superbe vidéo de lipdub le 10 décembre, superbe manoeuvre d'autodérision dont on retiendra la conduite en aveugle de Gilbert Montagné ou l'abandon d'un handicapé sur un quai de gare.
Une gageure relevée avec brio sera celle de Frédéric Mitterand qui, non content d'avoir réuni dans sa carrière deux tendances politiques opposées, a pu grâce au soutien de ses camarades insister sur l'investissement qui a été le sien tout au long de sa vie pour faire marcher les commerces de pays asiatiques en développement. Trop rares sont en effet les ministres à partir en premier au front.
Mais l'acte le plus beau viendra sans doute de Roselyne Bachelot, qui aura réussi à commander 94 millions de vaccins d'une maladie désormais mythique, et ce afin de montrer qu'il n'y a pas que les hommes qui se trompent. Elle-même avait confirmé s'être fait vacciner le 12 décembre. Gustave Borjay ouvre d'ailleurs une parenthèse pour signaler le nouveau marché prometteur - de vente en gros - de vaccins grippe A mis en place par le gouvernement depuis quelques jours.
Pas besoin d'imagination, mais juste d'observations pour remarquer de nombreuses autres petites attentions qui, cumulées, instaurent un tel climat de bonne humeur et de saine détente dans les hautes sphères politiques !
Dans le roman de Gustave Borjay, il n'y aura rien de tout cela. Une vision noire et cauchemardesque sortira de sa plume. Les grands de ce monde se lanceront dans des luttes sans merci, dépourvues de toute notion de pitié, dans une quête exclusive d'argent et de pouvoir. Sachez donc à votre tour, comme le Romancier, vous extirper du réel pour conférer à vos oeuvres la dimension particulière qui fera leur originalité.
Gustave Borjay vous salue.