J’ai cassé mon blog en faisant une manip un peu rapide sans rien sauvegarder… erreur de débutante. Tant pis. Pas le temps de m’y remettre, il restera ainsi pour le moment.
Je suis épuisée.
Mon c&t a eu une grosse crise de colites néphrétiques, urgences, morphine, exams, douleur, incertitudes. En fait le pire c’est ça, l’incertitude. Comme si le médecin généraliste ne voulais pas prendre la responsabilité d’un quelconque geste intrusif, "surtout ne mettez pas les pieds à la clinique, ils vous gardent jusqu’à ce qu’ils fassent un acte… ". Et puis le « ça passe tout seul »… répété à satiété malgré nos yeux écarquillés : comment un machin d’un centimètre peut-il sortir « tout seul » ? Incrédules… Comme si les urgences n’avaient que pour seule instruction de se débarrasser des cas « non urgents » au plus vite. Comme si tant qu’on n’a pas 40° de fièvre et qu’on hurle de douleur, on pouvait être pris en charge. « Vous avez des antidouleurs, vous n’avez plus qu’à attendre que ça passe… vous pouvez rentrer chez vous ! »
Et parce que tout est bien plus fun chez les Kabo quand les choses de passent concomitamment, le jour des urgences, c’était aussi le jour où mon petit-petit avait invité douze copains à la maison… moyenne d’âge : quatre ans et demi.
C’est quand même bien démunis que lundi après midi, on s’est dit qu’il ne pouvait pas rester comme ça le c&t. Que les antidouleurs ne sont pas une solution au problème, et qu’il est encore un peu jeune pour perdre un rein, même si on en a deux… et que la dialyse…. Bref ! J’appelle un urologue pour un rendez-vous le plus rapidement possible : le 5 mars madame… Heu non ! ça ne va pas pouvoir attendre le cinq mars, mon mari est en pleine crise… Venez tout de suite alors, le Dr B est là cet après midi…
Forcément, quand le Dr B (un peu Dr House like) a vu le c&t et surtout son scanner, radio, écho, et analyses, il lui a tout de suite proposé une chambre pour une intervention dès le lendemain matin… Hier donc.
Bon, pour la faire courte, tout c’est bien passé, il était temps de soulager le rein qui commençait à s’infecter, et à fatiguer sévèrement. Le c&t is back home, et n’a plus mal (ou presque). La suite ? Un bombardement de cailloux, ou deux, c’est selon, et une nouvelle intervention pour retirer la sonde. P’être un coup d’aspi entre temps…
C’est dingue quand même ! Non ? vous ne trouvez pas ? tout ces toubibs (le généraliste, les gars des urgences, le spécialiste des urgences, l’échographe) qui ne font rien, qui conseillent d’attendre, voire qui ne savent pas lire un scanner, ou qui ne connaissent pas les protocoles modernes pour les calculs… A croire que tant que vous n’êtes pas une urgence, vous ne pouvez pas être pris en charge… Comme s’il allait mieux, aux yeux de la sécu, se coltiner un mec en dialyse pendant les 50 prochaines années, plutôt que de payer une hospitalisation, une chirurgie et ce qui va autour, et d’ainsi avoir un mec « autonome » pendant les 50 prochaines années…
Il faut qu’on m’explique…
Il ne fait pas bon être malade en France.