Nuit blanche

Publié le 03 février 2010 par Didier Vincent
Mieux vaut ne jamais se rencontrer, parfois.



Que dire de ce court éloquent et beau ?
Qu'ajouter ?
Vous voulez mon expérience en la matière ? Mais cela va être un torrent de larmes. Mieux vaut ne pas y penser, ne pas se retourner. Ce sont ces fractures de la vie et qui vous dessinent, tels que vous êtes. J'ai connu des années de désert pour être tombé amoureux d'une image. L'autre qu'on a mythifié et qui est déjà parti de derrière le masque magnifique que vous lui avez dessiné et que vous croyiez vous être destiné.
Ces regards enlacés, mieux vaut ne plus y penser parce que trop de vitres invisibles les séparent en les unissant. Le réel a tôt fait de vous tomber sur le paletot. Vous tombez de haut alors sans jamais plus vous en remettre (qu'au sort). Le verre transparent a tôt fait de redevenir sable, il ne montrait que l'inaccessible, l'improbable.
Fermer les yeux, se boucher les oreilles au chant des sirènes, comme Ulysse, ne pas être attiré. Mais qui a la volonté de ça ? Qui ?