Le complexe Doris Day

Publié le 04 février 2010 par Kranzler


Mais qui donc est Kranzler, êtes vous déjà plusieurs centaines à vous poser la question. Quel homme se cache derrière ce nom de plume à la dure sonorité germanique ? Quelles sont ses blessures secrètes, ses joies quotidiennes, dans quel restaurant ou glauque lieu de perdition faut-il sortir le soir pour avoir une chance de le rencontrer ? Voici enfin dès aujourd’hui la rubrique qui répondra à toutes vos interrogations. Une véritable mine de renseignements agrémentés de jolies images spécialement choisies pour toi et que tu peux découper. Dans le fond, c’est pas que je tienne tant que ça à raconter des salades mais aujourd’hui je m’emmerdais un peu et la neige qui ne fond pas depuis maintenant six longues semaines engourdit mes neurones. Enfin si, elle fond un peu depuis deux jours - avant de regeler complètement la nuit - ce qui fait que dehors c’est d’un gris profond, dégueulasse et dangereux. Maintenant, passons directement au coeur de notre sujet.

J'ai moi aussi trois chiens, mais à la différence de Madame Bogart je ne porte jamais de rouge. Le noir me va très bien, le beige aussi, mais dans l'absolu ma couleur préféré est le jaune. Vous aimez la mode ? Lisez vite ce qui suit.

Adolescent, j'ai porté le même débardeur que le regretté Rock Hudson, mais contrairement à lui j’ai réalisé très tôt l’aberration que constitue le port du jaquard.
 

Deux autres différences avec le sympathique intérprète de Pillow Talk : je n'utilise jamais d'appareil électrique dans une baignoire et je suis allergique au téléphone. Ainsi qu'à la plupart des chansons de Claude Francois.
      
Je suis né le vingt-huitième jour du mois le plus court de l’année en 1962. Il y a maintenant 48 ans que je ne suis toujours pas de psychanalyse et je ne pense pas sérieusement y recourir. Toutefois, je ne n’ignore pas de quelles révélations captivantes ce choix arbitraire me prive. Il serait certainement intéressant de savoir pourquoi le général de Gaulle inspirait une peur irraisonnée à l’enfant que j’ai été. Et que dire du plaisir intellectuel que j’éprouverais en apprenant pour quelle raison je ne peux supporter ni Doris Day ni Isabelle Adjani
 
Un traumatisme inexpliqué : Doris Day, ici dans une robe pouvant être qualifiée de bleu myosotis. Un autre traumatisme, totalement expliqué celui-là : voir là