Le faux luxe, seule Gabrielle Chanel pouvait l’inventer lorsqu’elle crée, à la fin des années 30 ses faux bijoux. J’ai une affection particulière pour ces réalisations baroques, mêlant pierres semi-précieuses, fausses perles, « cailloux » et dessinés par Fulco di Verdura pour la grande Mademoiselle.
En 1932, Chanel lancera la collection « Bijoux de diamants », il s’agit cette fois-ci de Haute-Joaillerie, rien à voir avec les faux bijoux, du sérieux quoi ! De cette collection consacrée au platine et au diamant, on connaît surtout le collier emblématique Comète. Ayant l’occasion de l’approcher (sa réedition de 1993 en fait) pendant la semaine de Haute-Couture, je ne me suis pas fait prier. Quand on aime les belles choses…
Pour nous accueillir Place Vendôme, point de camélia (un des emblèmes de la maison), mais des orchidées partout, autre sujet de convoitise de la part des collectionneurs.
La Haute-Jo chez Chanel débute donc en 1932, puis plus rien jusqu’en… 1993. Elle fait intervenir le savoir-faire des meilleurs ateliers parisiens et s’inspire largement de l’histoire personnelle de Gabrielle Chanel.
Art Déco
Lignes simples et épurées, pour le collier Comète, loin du « style nouille » de la période précédente. On dirait aujourd’hui très « graphique » non ?
Le collier Comète de 1993 entièrement articulé, platine et 640 diamants (poids total 73 carats)
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