Magazine Journal intime

Escapade en Sibérie londonienne - jour 1

Publié le 08 février 2010 par Anaïs Valente

Je vous l'avais promis, le voici : le récit de mes quelques jours en Sibérie londonienne, en décembre dernier. 

Le temps s'annonce froid, et c'est tant mieux, car aller à Londres pour l'ambiance de Noël sans avoir les frimas de Noël, c'est pas du jeu.

Le départ est prévu, mais nous l'ignorons, juste avant que tout déraille (sans mauvais jeu de mots) dans le tunnel sous la Manche... vu que depuis notre retour, c'est la catastrophe pour ... les autres, ceusses qui ont voulu faire comme nous, mais plus tard.  Ouf ouf ouf.  Rester bloquer neuf heures sous la mer, très peu pour moi.

Nous partons donc un dimanche, à l'aube de l'aube.  La température est d'ores et déjà polaire en Belgique, c'est une bonne préparation.  De train en train, nous voilà confortablement installée dans celui qui nous mènera de l'autre côté de la petite flaque.  Enfin, confortablement, c'est beaucoup dire, pas vraiment de place pour les pieds, mais soit, c'est ça la deuxième classe ma bonne Dame.

Trois heures plus tard, enfin deux, merci le décalage horaire, nous voilà à bon port.  L'hôtel est à un jet de pierre de la gare, est c'est tant mieux.  Note pour plus tard : ne plus jamais prendre un hôtel loin d'une gare, métro et valises étant incompatibles pour Anaïs.

Nous partons ensuite à la (re)découverte de London.

London at Christmass Time, en plus.  Oui, passque là, on est en décembre.  Ne l'oubliez pas.  En plus, une vague de froid vient d'arriver, ce qui est super, ça fait vraiment Christmass time, comme ça.

Nous commençons par une petite promenade jusqu'en bord de Tamise (au passage j'admire un arbre qui pousse sur les briques d'un pont, la nature gagne toujours), où se trouve la London Eye (NON, je ne monterai plus dans cet engin de malheur), mais également un marché du chocolat.  Après un repas succulent dans un genre d'Exki à la londonienne, direction ce marché.  Décevant, rien que des vendeurs, rien à manger ou presque.  Nous nous essayons cependant à un test de différents chocolats, afin d'en déceler les saveurs.  Intéressant de découvrir qu'un chocolat n'est pas l'autre.  Intéressant de goûter une fève (rha, keske c'est amer). 

Départ vers Picadilly (si mes souvenirs sont bons, pas de mémoire des lieux, l'Anaïs), pour la chorale de Noël.  J'adore les chorales de Noël, c'est une ambiance formidable.  La chorale est censée chanter de 17 à 21 h.  Nous arrivons à 17h45.  A 18h, la chorale a fini.  Tchu.  Et même pas de morceaux connus en plus, à part « adeste fideles », que je joue au piano, yesssssssssssss.

Le sapin de Picadilly, offert chaque année par la Norvège, me déçoit (je dirai plusieurs fois « je suis déçue » durant ce séjour, déçue par le sapin, les décos et l'absence de boîtes à musique, notamment).  Il est anorexique ce sapin.  Grand mais maigre comme un échalas.  Et puis ils ont installé les lumerottes d'une façon bien étrange un peu comme si les guirlandes étaient reliées par le sommet et tombaient en ligne droite.  C'est moche.  Hé, c'est pas passque je suis en voyage que je dois avoir un air béat d'admiration devant tout, non mais.  Si c'est moche, c'est moche.

Ensuite, direction Covent Garden, où un beau renne nous accueille, tout vert, avec un nez rouge.  C'est Rodolphe quoi.  Nous achetons de drôles de petites bestioles porte-clé, apparemment super à la mode là-bas (vous voulez voir la mienne ? elle est bleue à pois blanc et se trouve dans ma salle-de-bains).  Dégustation du meilleur cookie au monde : chocolat blanc noix de macadamia.  Alors là, si vous n'avez pas goûté les cookies de Ben's cookie, vous n'avez jamais goûté de cookie.  Pour moi, un cookie, c'était sec, gras et croustillant.  Les cookies de Ben's cookies sont moelleux à souhait, sans être mous.  Le chocolat est juste fondu ce qu'il faut.  Les noix juste croustillantes ce qu'il faut.  Que du bonheur.  Promis, on en rachètera.

Dans un magasin, je repère une boîte à musique.  J'ai toujours aimé les boîtes à musique.  Surtout les petites avec « action manuelle ».  Mais en général, leurs musiques sont nazes, genre petit papa Noël ou bon anniversaire.  Là je trouve un morceau que j'adore (Somewheeeere, over the rainbowwwww), mais pas de bol, rupture de stock.  Je veux mourir.  Je cherche aussi une boîte à musique avec Clair de Lune (de Debussy, pas Au clair de la lune hein), en vain.  Voilà, je râle.  Je suis mouéééch, comme on dit ici.

Un groupe de chanteurs apparemment hyper connus, vu la foule en délire, mettent une folle ambiance.  Sympa sympa.

Il se fait tard et surtout, il se fait faim.  Nous dégottons d'abord un pub super cool, et super complet.  Nous nous rabattons ensuite sur un petit resto italien bien sympa.  Retenu la leçon de l'escapade de l'an dernier : plus de Mac Do, plus de Pizza Hut.

Epuisées, nous retournons à l'hôtel, où je me lance dans l'apprentissage du « tirage de chasse », sport national archi connu à Londres.  Les chasses londoniennes nécessitent des années de formation pour tout novice venant de l'étranger.  Il me faudra d'ailleurs quasi deux jours pour enfin parvenir à la tirer (dans l'intervalle, j'appelle mes coloc à la rescousse... c'est frais).

Et un gros dodo.

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