Je ne vous ai pas oublié, c’est juste qu’en ce moment, c’est encore plus la course que d’habitude. Petit bilan des dernières semaines, et des jours à venir…
Constat 1 : Les soldes, c’est bien
Pouvoir tout acheter à moitié prix, déjà, c’est beau. Pouvoir en acheter deux fois plus, c’est encore plus beau. Faire la vautour de fin de soldes et sortir d’un magasin avec un sac rempli de chouettes fringues pour 40 euros, c’est féérique. La paire d’escarpins à 14€, le top à 2,50€ et… excusez moi, je m’emporte, mais c’est tellement extra ordinaire...
Constat 2 : Le cinéma, c’est beau
Entre les inratables de l’UGC et le Festival du cinéma de Télérama, il n’y avait plus aucune excuse pour ne pas voir (ou revoir) les films marquants de 2009. J’en ai donc profité pour découvrir « Le Concert » avec Mélanie Laurent en violoniste, et tout un orchestre symphonique russe. Mélanie Laurent n’y fait pas trop sa Mélanie Laurent, ce qui est déjà un bon point pour le film, et les personnages sont assez attachants (les musiciens qui ont fait la renomée du Bolchoï mais qui sont devenu des râtés retentent leur chance à Paris). La musique (le concerto pour violon et orchestre de Tchaïkovski) est envoutante et vous emporte vers « l‘ultime harmonie ».
J’ai également vu « Non ma fille tu n’iras pas danser » avec Chiara Mastroianni. C’est le film français typique : un mélange de drame, d’histoires de familles, de secrets, de détresses intérieures, d’amour, de questionnements, de psychologie… Pas d’effets spéciaux qui décapent, pas de maquillage qui camoufle. Les acteurs, qui sont imprégnés par leur rôle (sauf le petit frère, un peu agaçant), laissent le champ libre à l’histoire intérieure de Léna (Chiara). Elle est un peu (beaucoup) perdue dans sa vie de femme et de mère, et souffre de quelques désordres affectifs.
Constat 3 : Bright Star, c’est à part
Tout y est magnifique et juste, du générique jusqu’au rallumage de la salle. Dans la campagne anglaise du XIXème siècle, Fanny rencontre un jeune poète dont elle tombe amoureuse en 4 vers. Les conventions et les différences sociales empêchent John Keats et la belle Fanny de s’aimer librement. Ils vivront donc une passion platonique et ravageuse, ponctuée par les absences de John Keats, les lettres longuement chéries, et quelques baisers volés. Cet amour impossible intensifie les sentiments et fait aimer l’amour et la poésie. Si vous n’êtes pas encore allé voir ce film, il plus qu’urgent d’y remédier.
Constat 4 : Benjamin Biolay, c'est demain (!!!@ :-) !!!! )
Oui, c'est dingue. J'ai les places de concert depuis Noël et chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus du jour où Benjamin et moi seront dans la même pièce (avec 1000 autres personnes, mais bon, je ne suis pas jalouse). Et moi, je ne suis pas une fan de la dernière heure, je n'ai pas attendu qu'il sorte La Superbe pour apprécier toute la finesse de ses textes et de ses musiques. Je vous en avais déjà parlé là, mais BB est auteur, compositeur, interprète, arrangeur etc etc... Et dans son dernier album, un soin tout particulier a été apporté aux textes qui touchent plus souvent à la poésie qu'à de simples paroles de chanson. Et quand la voix de velours sombre se pose sur des mélodies en mélancolie majeure, forcément, c'est superbe (le jeu de mot était facile, je vous l'accorde). Le fait est que mardi soir, je passe la soirée avec mon mal aimé de la chanson française. J'espère avoir autant de chance que là, là et là... (euh... mon blog deviendrait-il un blog people?) Je vous raconterai tout ça, mais en attendant, allez découvrir Benjamin Biolay sur deezer, vous ne serez pas déçus !