J'ai passé 30 ans et je suis préoccupée par mes disques.Dimanche soir, je suis allée à Hong Kong Records. C'est le seul endroit pour l'instant où je trouve des disques français. Il y a de vieux albums de Julien Clerc et puis les nouveaux albums de Charlotte Gainsbourg ou de Benjamin Biollay. Il y a même celui d'avant la Superbe de Biollay. En le revoyant, j'ai pensé au mien, une édition limitée, restée en France. Sur le chemin du retour, en pensant au succès du dernier album La superbe donc, de Benjamin Biollay je me suis demandée "Mais à qui vais-je transmettre tous mes disques, si jamais parmi les éditions limitées que j'ai achetées, il y en avait un qui vieillissait bien ?". Oui, c'est toujours par ces chemins futiles que les questions de maternité s'invitent chez moi. Jamais autrement. Je ne sais pas si cela veut dire quelque chose. Les vêtements pour bébé me laissent de glace tout comme les photos avec de grands sourires de poupons innocents. En revanche, les questions de transmission m'interpellent. Alors je me mets à m'imaginer enceinte. Je me mets à m'imaginer gérer le bébé. Et je repousse immédiatement ces images-là d'un "c'est pas possible" mental. Je me vois dans la glace et je ne peux pas m'imaginer avec le ventre rond. Je ne me vois pas gérer le biberon ou changer la couche. Ces images-là de moi me sont impossibles. Et puis, je me résonne, je me dis que je suis une
Maternité
Publié le 08 février 2010 par Didier T.J'ai passé 30 ans et je suis préoccupée par mes disques.Dimanche soir, je suis allée à Hong Kong Records. C'est le seul endroit pour l'instant où je trouve des disques français. Il y a de vieux albums de Julien Clerc et puis les nouveaux albums de Charlotte Gainsbourg ou de Benjamin Biollay. Il y a même celui d'avant la Superbe de Biollay. En le revoyant, j'ai pensé au mien, une édition limitée, restée en France. Sur le chemin du retour, en pensant au succès du dernier album La superbe donc, de Benjamin Biollay je me suis demandée "Mais à qui vais-je transmettre tous mes disques, si jamais parmi les éditions limitées que j'ai achetées, il y en avait un qui vieillissait bien ?". Oui, c'est toujours par ces chemins futiles que les questions de maternité s'invitent chez moi. Jamais autrement. Je ne sais pas si cela veut dire quelque chose. Les vêtements pour bébé me laissent de glace tout comme les photos avec de grands sourires de poupons innocents. En revanche, les questions de transmission m'interpellent. Alors je me mets à m'imaginer enceinte. Je me mets à m'imaginer gérer le bébé. Et je repousse immédiatement ces images-là d'un "c'est pas possible" mental. Je me vois dans la glace et je ne peux pas m'imaginer avec le ventre rond. Je ne me vois pas gérer le biberon ou changer la couche. Ces images-là de moi me sont impossibles. Et puis, je me résonne, je me dis que je suis une