Magazine Journal intime

Je préfère has been à never been, ou les bons mots de Castaldi

Publié le 09 février 2010 par Mélina Loupia
Ah je ne pouvais pas passer à côté de la petite phrase du jour.
Impossible de manquer l'info, à moins d'avoir décidé de m'enfermer comme ces 5 héros de "Twitter story" et de ne pas avoir lu ce qui a fait jaser dans les chaumières ce mardi de février, en plein frima sous nos latitudes.

Alors que du côté de l'Afrique, ce beau continent, on peut dire qu'il a fait très chaud et que les relations internationales se sont un peu tendues aux alentours de la fin de l'après-midi.

C'est en effet à ce moment-là que Benjamin Castadi, campé dans son rôle d'animateur d'émission en acces prime time a virtuellement chopé Mickaël Vendetta, très à l'aide dans celui de provocateur par le collet, dans la quotidienne de La ferme célébrités.

http://www.elle.fr/var/plain_site/storage/images/people/la-vie-des-people/news/mickael-vendetta-un-never-been-selon-benjamin-castaldi/13302644-1-fre-FR/Mickael-Vendetta-un-never-been-selon-Benjamin-Castaldi_mode_une.jpg

L'animateur est en effet sorti des sentiers limités du studio parisien et s'est permis une leçon de morale au jeune freluquet que tout le monde aime tout autant qu'il le déteste.

Il lui a signifié en direct et devant un par terre de téléspectateur lobotomisés et médusés qu'il fallait qu'il soit gentil et poli avec les grandes personnes, surtout celles d'un âge respectable. Faire pleurer la dame, énerver la brute ou irriter la fermière, c'est pas des manières.

Et pour enfoncer le clou, de conclure sur ce qui restera probablement dans les annales des grandes phrases du PAF:
"Je préfère être un has beenqu'un never been."

Donner des leçons, c'est bien, surtout quand on est grand et qu'on veut éduquer les jeunes.

Mais donner des leçons de savoir-vivre à un agitateur médiatique à un comédien lorsqu'on lui demande expressément de manquer de civisme et de convenances, dans une émission basée uniquement sur les conflits, les disputes et les hurlements permanents, c'est comme dirait l'autre, l'hôpital qui se moque de la charité.

Alors forcément, je ne peux pas m'empêcher de penser que l'intervention publique de Benjamin Castaldi est commandée par la société de production, Endemol, visant à relever une audience dont j'ai l'impression qu'elle aussi, frise le ridicule.


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