Suite à cette lecture, on pourrait presque dire malicieusement aucune bête n’a été maltraitée pendant ce tournage. Kenneth Cook nous raconte des rencontres singulières, des situations loufoques vécues dans le Bush australien. Ces nouvelles sont décapantes peut-être parce qu’elles ont cet aspect réel enjolivé par la suite de quelques broderies et de détails exagérés. Ce sont le genre d’histoires que l’on raconte et qui nous renvoient en écho « non, c’est pas possible ? Si ? Tu rigoles ! ».
Des animaux comme le koala qui n’a rien à voir avec ce nounours si mignon, des crocodiles à la période de l’accouplement se retrouvent au cœur de ces nouvelles écrites avec humour et beaucoup d’autodérision !
Pour vous mettre, non pas l’eau, mais le sourire à la bouche, cet extrait de la quatrième de couverture :
« Je n'aime pas les koalas. Ces sales bêtes, aussi hargneuses que stupides, n'ont pas un poil de gentillesse. Leur comportement social est effroyable - les mâles n'arrêtent pas de se tabasser ou de voler les femelles de leurs semblables. [...] Leur fourrure est infestée de vermine. Ils ronflent. Leur ressemblance avec les nounours est une vile supercherie. Il n'y a rien de bon chez eux. Sans parler du fait qu'un jour, un koala a essayé de me jouer un tour pendable. »