J’arrive sur la pointe des pieds, c’est alors que, passant doucement la tête dans l’entrebâillement de la porte, j’hasarde d’un ton timide :
« Coucou, c’est moi, est-ce qu’il y a quelqu’un ? »
A quoi dois-je m’attendre…
Est-ce que ma question ne va pas me revenir en écho résonnant comme dans une grande pièce vide ?
J’aime aussi l’image d’une rue déserte et poussiéreuse comme dans les villes abandonnées des vieux westerns, ou seuls quelques ballots d’herbes sèches circulent poussés par le vent, accompagnés du bruit de portes et fenêtres déglingués et mal fermés claquant à intervalles réguliers.
Est-ce que ça vaut le coup que je vienne encore ici poster ? Y aura-t-il encore quelqu’un pour me lire et s’amuser de mes histoires ?
Pourtant au vu du soutien qui m’a été apporté durant tous ces mois, il ne m’est pas permis d’en douter.
Tout doucement, sur la pointe des pieds, j’ouvre la porte et, passant la tête dans l’entrebâillement, j’hasarde d’un ton timide :
« Coucou, c’est moi, est-ce qu’il y a quelqu’un ? »
Soudain la grande pièce sombre que je pensais vide s’éclaire de mille feux, la famille, les amis, vous êtes tous là au grand complet, criant d’une seule et même voix : SURPRISE !!!!
Woouuahhhh, le délire !!! Faut que j’arrête le thé vert, moi…
Ok ça c’est mon côté obscur et bizarroïde…
Bon, pour faire simple et moins déjanté disons que depuis mon dernier post, les choses se sont précipitées : pas de temps à perdre, car le travail ne manque pas. J’avais promis d’être de nouveau présente de façon régulière, mais je n’ai pas pu tenir ma promesse.
Il a fallut mettre en place un nouveau site internet et surtout le faire connaître. Repartir de presque zéro, et c’est loin d’être fini.
Aujourd’hui, le temps de la rancœur est vraiment passé
Pourtant, ce blog est désormais tout ce qu’il me reste du Monde de Léa, alors comme je suis quelqu’un de plutôt têtue, je reprends ma plume aujourd’hui pour vous dire que, ça y est, me revoilà sur MON blog, dans NOTRE espace à nous, là où personne ne m’empêchera de continuer de parler de choses et d’autres, d’un peu de tout et de beaucoup de nous….
Catherine