Magazine Humeur

Comment vivre sans sa Toyota neuve (retournée chez le constructeur)

Publié le 10 février 2010 par Richard Kirsch

Ami internaute , tu as récemment acheté une Toyota neuve. Comme beaucoup tu as craqué après avoir regardé dix mille fois la pub To Day- To morrow , Toyota à la téloche . Toi aussi dans une Toyota, voiture officielle de l'Equipe de France de football ! Quel rêve ! Comme si Henry  ou Abidal roulait dans une Toyota Yaris et à forciori  une Prius  , cette grosse bêbête hybride aux formes plutôt lourdingues ! Quoi qu'il en soit , le mimétisme et la pub ont fonctionné , tu as casser le PEL ou contracter un crédit de 48 mois  pour acheter du Toyota neuf .Tu n'étais pas peu fier au volant de ton bolide japonnais devant tes collègues de bureau. Et puis tout à coup, patatrac , ton garage Toyota te demande de rapporter d'urgence ta bagnole , même pas débridée ! Oui.. débridée pour une voiture japonaise.. ! (Elle est aussi excellente celle-ci). Ce matin, te voici donc sans ton véhicule parti se refaire une santé de la pédale d'accélération. Cela dit, ton collègue équipé Honda n'est mieux loti . Certains propriétaires ont failli mourir écraser par l'airbag du volant.  A l'heure où Sarkozy et Besson pronent un retour à l'identité nationale, pourquoi ne pas avoir acheter ..français bordel  ? Un argument nippon ni vraiment mauvais , le protectionnisme n'étant pas la panacée. Toyota victime du Toyotisme nous dit on. Traduction, le constructeur développe des modèles mais ne les fabrique plus ou alors très vite  d'où certains ratés à l'allumage et des retours par milliers. Te voilà donc ce matin sans ta Toyota, en apnée et  compressé  dans le métro et tu contemples à chaque station les publicités de..voitures ! ah. Créateur d'automobile chez Renault , Auto-Emotion chez Seat , la joie partagée chez BMW , tu parles ! Patience , dès la semaine prochaine , tu reprendras ta Toyota chez le concessionnaire. A toi de nouveau l'ivresse de la vitesse , l'indépendance , la liberté retrouvée .  Comme elle t'a manqué , je sais , ce fut difficile voire douloureux. Penses-y  demain dans les bouchons


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