Nous sommes entrés en campagne électorale, si vous l’ignoriez. Nous nous préparons à élire les 113 conseillers qui présideront aux destinées de notre région Nord Pas-de-Calais. On le dit bien sûr de toutes les élections, c’est un enjeu primordial pour notre avenir. Mais je me permets d’insister parce que je trouve que le sort fait de tous côtés à cette institution est assez injuste.
Le conseil régional nous est utile et indispensable dans notre vie de tous les jours, ne serait-ce que par ses responsabilités en matière de transport collectif, d’enseignement secondaire, d’aménagement du territoire, de politique culturelle, j’en passe.
Je dois dire aussi que la personnalité du président actuel du Nord Pas-de-Calais, Daniel Percheron, n’est pas banale. J’ai eu récemment plusieurs fois l’occasion de l’entendre , et je le trouve visionnaire dans sa façon d’envisager les grands défis que nous devons relever. Cet homme peu spectaculaire, mais redoutabement déterminé et efficace gagnerait à être davantage une personnalité nationale, une voix de notre horizon médiatique. Mais il aime sans doute trop ses réseaux, ses amitiés locales, ses habitudes pour se laisser emporter dans la tourmente des studios et des dîners en ville. (Le blog de Daniel Percheron )
Daniel Percheron c’est quelque part l’antidote absolue de Georges Frêche, et nous pouvons en être fiers. Et je suis profondément content que Martine Aubry ait décidé de tirer un trait sur les tristes dérapages du président actuel du Languedoc-Roussillon, quitte à assumer une défaite électorale dans cette belle ville de Montpellier.
Puis-je donc vous inciter à voter, et à bien voter, les 14 et 21 mars prochain ?
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