Des pas gravissaient précipitamment la passerelle

Publié le 15 février 2010 par Lauravanelcoytte

Des pas gravissaient précipitamment la passerelle,
Me dérangeant dans un trip qui paraissait trop réel.
Le LSD me faisait très souvent cet effet :
Je croyais crier mais restais muet.
Quand elle arriva, je finis par lui dire
Dans un charabia incompréhensible
Que j’allais pulvériser tous les records,
Et contredire la théorie de la mort.
Elle ne comprenait rien et sa carnation
Virait au gris en voyant toute ma raison
Partir avec ce grand escamoteur de LSD.
Plus rien d’intact dans mes pensées.
Ce que je voulais lui dire c’est que le LSD
Qui me rendit tout d’abord casanier
M’incitait maintenant à graisser la patte,
A la grande faucheuse pour qu’elle m’emporte
Loin de cette vie qui avait perdu tout sel
Loin des mes vieux rêves et d’elle
Loin de mes cauchemars surtout
Loin de moi et de nous.
D'abord publiés chez Ambroise:http://ambroise.hautetfort.com/archive/2007/02/19/petit-jeu-entre-nous.html

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