Trois ou quatre jours par mois, avez-vous l'irrésistible envie de vous chicaner avec votre conjoint pour un oui ou pour un non ? De lancer par la fenêtre ses nombreuses traîneries ? De vous terrer seule sur une île déserte (ou une petit appart d'une pièce et demi qui deviendrait votre havre de paix personnel et exclusif) ? Vos SPM sont à l'oeuvre ? Comment réagit chéri à cet « envahisseur hormonal » ? Et vous ?
J'ai découvert il y a quelques temps un bouquin bien intéressant sur le sujet. Rédigé par Pauline Houle, le livre s'intitule Du syndrome prémenstruel à la ménopause (Le vrai message de mon inconscient).L'auteure amène les lectrices à se poser des questions intéressantes sur leur cycle menstruel, leurs symptômes menstruels et prémenstruels, etc.
Cette prise de conscience aide les femmes à faire disparaître les désagréments qui peuvent être liés aux menstruations. Pauline m'a gracieusement offert quelques extraits de son livre, que vous pourrez lire sur les SPM et la sexualité. Elle propose aussi un extrait sur le SPM en général, où elle incite les femmes à réfléchir sur les émotions, plaisirs (ou avantages) et déplaisirs (ou douleurs) qui sont reliées à leurs règles. Le fait de se rappeler comment notre mère nous a présenté les règles peut aussi faire avancer la réflexion.
Personnellement, même si mes symptômes sont très limités (ou même absents), cela m'a fait réfléchir. En fait, je conclus que les menstruations et le SPM deviennent un problème lorsqu'on les perçoit négativement. Aussi, mine de rien, il se peut qu'on retire un certain avantage à avoir des symptômes en apparence désagréables (prendre une pause de relations sexuelles avec les conjoint pendant cette période, se permettre de se dorloter et de prendre du temps en solitaire à cause de notre caractère exécrable, etc.).
Alors, il importe de réfléchir à ce que représente les règles et le SPM pour soi... question de mieux les accepter puis de les faire disparaître...
Ça vous parle, cette introspection à faire sur le SPM ?