Sérénité ?

Yessss !

Mes filles sont parties, sur les coups de 21h et sont arrivées donc 10 minutes avant 1h du matin…

La soirée s’est passée tranquillement et j’ai eu le temps d’effectuer ma transition tout lentement entre mère et mère au repos… J’ai assisté au bonheur de mes filles de retrouver leur papa, leur impatience de lui, leur façon si émouvante de s’emmêler les pinceaux en souhaitant raconter en un minimum de temps, un maximum de choses… Et c’était joli à voir. J’ai pu apprendre que ma petite n’a pas du tout le même comportement chez son papa, que chez moi.

Disons qu’à la maison, c’est la grande qui joue au chef et qui tyrannise sa sœur et qui fait tourner sa mère en bourrique. Chez le papa, c’est le contraire, la petite ment, sait être sournoise et tente par tous les moyens de faire gronder sa sœur…

Et finalement je trouvais chouette, que sans le provoquer ni le préméditer, ni l’un, ni l’autre, les choses s’équilibrent entre les filles, dans un jeu d’influence qui se modifie selon le contexte. Plutôt qu’un schéma constamment répété, comme j’ai pu connaître enfant, lorsque j’avais ma mère ET ma sœur sur mon dos et que jamais les choses ne s’inversaient (à part lorsque mon papa veillait, à de rares occasions et prenait ma défense…).

A moi les journées, soirées à ne penser qu’à moi, à oublier les obligations, les organisations minutieuses, et les petites choses indispensables pour faire tourner un quotidien à 3.

Le fait de regarder le verre à moitié plein (détails ci-dessus) m’aide à me détacher des enjeux et m’aide à ne plus espérer vainement. C’est reposant. Même si je sais qu’elles vont avoir un rythme de folie pendant ces quelques jours, que je risque fort d’en récupérer une malade… Je m’en fous. C’est comme ça, ce sera toujours comme ça.
Mais qu’est-ce finalement en comparaison d’un sourire radieux de mes filles, de leur joie durant la soirée d’hier soir, de leur impatience à partir… La petite sur le seuil, revenant sur ses pas, dans son long manteau à fourrure me disant « un câlin maman » et tendant ses deux petits bras, qui paraissaient encore plus petits dans son manteau rembourré à souhait.

C’est mortel, simplement mortel… Et je sais que leur équilibre autant que leur épanouissement découle de ces deux rythmes totalement différents et qui leur permettent de profiter à fonds de chacun de nous…

Petite semaine de boulot puisque je suis en congés vendredi jusque mercredi prochain. Journée recherche d’idées cadeaux et préparation de l’arrivée de mon amoureux, pour un week-end entier à Lille… Cette ville où l’on s’est rencontré la première fois et qui reste pour nous gravée dans le marbre. Et puis quelque part, c’est ma ville préférée. De tous les endroits où j’ai vécu, c’est la seule ville où je pourrais dire « c’est là que j'aimerais finir »…

Un vrai week-end détente, en amoureux, à ne penser qu’à nous.

Et puis pas de dimanche douloureux en perspective puisque l’usine de mon amoureux est fermée toute la semaine prochaine et que donc, je me le garde au chaud tout ce temps…

(soupir)