Avant d’entamer ce livre, je n’avais ni lu la quatrième de couverture ni la description de l’éditeur et je m’en suis mordue les doigts…
Le livre s’ouvre sur une femme qui est à l’hôpital «elle dort, le matin, l’après-midi, elle dort presque tout le temps ». On ne sait rien de cette femme qui était plongée dans un état de coma pendant quatre semaines. Puis, on nous parle d’une autre femme dans le désert, prisonnière, et qui veut s’enfuir « Elle tira sur la porte, et comme elle s’en doutait, la trouva fermée avec un cadenas ».Retour à l’hôpital ou l’on comprend que ces deux femmes n’en sont qu’une : Montse.
En parallèle, il y a l’histoire du caporal Santiago San Roman légionnaire de l’armée Espagnole qui débute sur sa trahison envers les siens.
Barcelone, la nuit du 31 décembre 1999 un autre chapitre s’ouvre avec la doctoresse Montse Cambra qui est de garde et qui découvre par hasard une photo de Santiago San Roman datant de 1976.
On remonte le fil de l’histoire en 1974, date de leur rencontre et où ils s’étaient aimés.
Tout le long du livre, l’auteur passe de l’une à l’autre de ces périodes pour expliquer le parcours de Montse et de Santiago. Une construction qui m'a donnée une sensation de confusion.
L’histoire de Santiago San Roman n’est pas facile à suivre. Aux questions : pourquoi il tombe amoureux d’une autre que Montse, pourquoi Montse après vingt-cinq veut-elle le retrouver ? Les réponses me sont apparues peu satisfaisantes.
A la moitié du livre, j’ai dû lire la description du livre pour y voir un peu plus clair. Les personnages de Montse et Santiago manquent de consistance, de sentiments, de « réel ». Enfin, les explications sur le contexte historique de 1975 sont insuffisantes. A cette époque, une partie du Sahara était occupée par les Espagnols, et les Marocains voulaient regagner ce territoire.
La fin m'a déconcertée avec un goût amer de déception...
Je remercie BOB et les éditions Robert Laffont pour l’envoi de ce livre.