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L’action juste. - la voie du chevalier -3.

Publié le 17 février 2010 par Perceval

L’action et la réflexion… senseiVoilà ce que nous devrions combiner harmonieusement… Parfois, il m’arrive aussi de souhaiter être un ermite ‘ retiré du monde ‘, pourquoi ? Pour aborder la Vérité, peut-être ?
Pourtant, le chevalier allie ‘ Agir et penser ‘ ; parce que cela se passe mieux, ainsi. Aussi, tel Gauvain – chevalier modèle – soyons fier d’être libre et spontané. Récemment, je recevais dans ma boîte à mels, un message tiré d’une personne que je place dans la même lignée que Zundel : Louis Evely :« Ce qui manque à la plupart d'entre nous, c'est une fierté et une joie : la conscience exaltante d'être en mission, de servir Dieu là où nous sommes du matin au soir. Ce n'est pas l'énergie qui nous manque : nous travaillons courageusement, désespérément. Souvent trop. Mais sans allégresse. Noyés dans une tâche que nous considérons comme purement profane, nous essayons d'en excuser le paganisme honteux par des efforts intermittents de prière et de retraite. … » Ceci représente bien, le malaise du chrétien qui ne le serait que le dimanche matin ... !


saint-martin
La solution n’est pas à chercher du côté de l’efficacité, de la maitrise ; mais plutôt vers le sens, vers le sentiment d’agir pour le bien commun. L’agir humain, peut-être inattendu, il arrive qu’il soit héroïque… !


Le chevalier n’est pas un activiste, il est disponible. Il est ‘ lui-même ‘ et non une imitation ( même d’un chevalier ) ; inspiré, il se réinvente. Il est plus proche de l’artiste, que du gestionnaire qui colle au projet. Comme dans les arts martiaux, le sens d’une action provient de la ‘ justesse ‘ du geste qui répond à la situation.


Notes en cours de lecture de " La voie du chevalier " de Fabrice Midal. 


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