Non mais franchement, qui croit encore que le Canada est bilingue, y'a rien de nouveau, c'est un pays anglophone, où, comme un commentaire (en anglais) que j'ai lu sur un journal hier le disait, on est assez gentil pour "continuer à inclure le français comme seconde langue". Je n'ai jamais imaginé en arrivant à Vancouver que j'avais DROIT à des services en français, je suis heureuse et j'apprécie chaque occasion -et elles sont nombreuses- que j'ai de vivre en français ici, parce que oui, même si j'aime parler anglais et que j'ai choisi de vivre dans une province anglophone, je trouve bien plus facile et naturel de parler ma langue. Je n'en fais pas pour autant un combat. Et c'est clair que ce n'est pas en s'indignant, ni en exigeant, ni en insultant qu'on fera avancer le schmilblick.
La francophonie, on peut choisir de la célébrer, plutôt, de la vivre de façon positive et avec une joie contagieuse. Il n'y a qu'à aller aux rencontres régulières organisées par le French meetup group pour rencontrer tout plein d'anglophones qui aiment la langue française et n'en ont pas peur. La francophonie, on l'a aussi célébrée samedi dernier. Il n'y avait qu'à regarder Culture d'hiver, Ouest qu'on parle Français (auquel j'ai eu la chance de participer) et la programmation de Radio-Canada pour voir qu'on est vivants et créatifs.
D'ailleurs, si vous n'avez que 5 minutes à y consacrer, allez voir le clip savoureux d'Anne Worrall sur nos petites et grandes dépenses pendant les JO. Pas de lien direct, malheureusement, il faut regarder la quatrième partie de l'émission Culture d'hiver du 13 février, et mettre le curseur à environ 15:07. Ou plutôt, tant qu'à faire, prenez quelques minutes de plus et mettez le curseur à 10:15. Francis a mis son beau chapeau pour vous faire faire la tournée des pavillons. Deux super clips pour le prix d'un!
Alors finalement, même si je trouve bien dommage, une fois de plus, de voir comment on se déchire de part et d'autre alors que ça aurait été une belle occasion de se rencontrer, je préfère passer à autre chose et me réjouir des prochains Rendez-vous du cinéma québécois et francophone, qui en sont cette année à leur seizième édition. Je viens de trouver le programme sur Granville Island, et j'ai déjà noté quelques titres qui me tentent bien.
En attendant, vous pouvez cliquer sur la photo pour télécharger le programme.
A suivre, donc.