La crise continue...

Hey oui mesdames et messieurs, voilà plus de 4 mois que vous vous languissez devant vos écrans, que la nourriture n'a plus de goût, que les nuits sont blanches (comme les jours ces temps-ci) et que votre vie a perdu du sens...
J'ai retourné dans tous les sens le problème, et malgré mon emploi du temps de ministre (voire d'ambassadeur de la RSE et de la biodiversité), un déménagement et tadatadata (roulement de tambour) : un stage... J'ai décidé de me remettre à écrire.

Pour les moins malins d'entre vous, ceux qui n'ont pas tout suivi où qui ont laissé leurs neurones à la maison et qui consultent ce blog du bureau, je vous fais un petit "Previously on Crise's Anatomy" :
E l i s (moi), après avoir perdu son travail de brute pour les seigneurs de l'étoile noire du commissariat aux comptes, s'est retrouvée au chômage... Désespérée par son conseiller en réorientation et le pôle emploi, elle s'est enfuie au bout du monde boire du rhum... Et puis à la rentrée, elle a pris le chemin de "la fuck"... Et ça s'est arrêté là parce que la fuck, ça m'a pris du temps et de l'énergie, et j'étais toute stressée, donc plutôt que de vous faire subir mes geignements, j'ai préféré les faire subir à mon chéri (oui je lui érigerai une statue plus tard).

Et donc me voilà, la formation terminée (ou presque), toujours dans les griffes du pôle-emploi, et bientôt stagiaire dans une entreprise précédemment publique qui vend de l'électricité, pour travailler sur la communication sociétale de l'immense bazar à centrales nucléaires (je sais aussi présenter les choses sous un autre angle). Par ailleurs, je reviens de Floride, où la vie sauvage est effrayante (en campagne comme en ville), ou les américains parlent ricain (sisi !) et où les Jihoes font des crazy signs...

J'ai donc plein de choses  à vous raconter.
Mais pour l'heure, lecteur choyé, je dois m'en aller, car depuis 32 minutes mon téléphone me dit : "Votre temps d'attente est de moins de 12 minutes", je m'en vais donc le raccrocher car à 0,64 centimes la minute ça ruine mon budget de chômeuse...

Demain je dois absolument vous parler des alligators !

NB : Pour mes amis de la Fuck : Camarades ! Ceci est un coming out ! J'avoue commettre ce blog depuis 1 an déjà et n'en avoir parlé à personne, parce qu'il est parfois malpoli, malvenu et parce qu'à l'origine comme je vous imaginais comme une bande de pré-ado boutonneux j'avais l'intention de dire du mal de vous sur ces pages. En réalité très peu d'entre vous ont des boutons (c'est fou ce que le biactol a fait comme progrès depuis mon époque) même si certains sentent la transpiration, et par ailleurs c'est pas très greeeeeen de se moquer des vieux, des noirs et des mecs qui passent leurs cours sur leur iphone !!! ;-)