Vous avez forcément dû observer la différence entre vos vies et celles de vos amies. Après le lycée, certaines prennent le large pour découvrir une autre et grande ville, faire la connaissance de nouvelles personnes.Tandis que d’autres, plus attachées à leurs racines choisissent de rester dans le même département, à une poignée de kilomètres tout au plus de leurs maisons mères respectives.
Je suis un rat des villes… un vrai.
Mes amies d’enfance, elles, sont des rats des champs. Mariées, avec des enfants, des obligations, des maisons, des armoires pleines de linge, composent avec l’heure de la sieste, ont un sac de survie en milieu hostile difforme (rempli de couches, de biberons, lingettes en tout genre) et sont débordées, attachées à leurs bambins.
Si je me sens menacée ? Bien sûr… se voir est devenu une “occasion” pour laquelle je fais souvent/toujours le déplacement étant donné que chaque venue de leur part se transforme en un événement logistique majeur.
Si je me sens différente ? Forcément… je corresponds aux cases “études longues”, “vie urbaine”, “reproduction tardive” et “sorties en folie” ! Ce qui me vaut même le doux surnom de Carrie.
Moi dans tout ça ? J’ai un dressing, avec plein de vêtements et rien à me mettre. Un téléphone qui sonne sans cesse avec au bout du fil, mes autres copines rats des villes qui m’invitent à sortir. Je n’ai aux doigts que des bagues dont je ne peux me lasser et j’ai rencontré l’homme de ma vie sur mon (ex) lieu de travail ! What else ?
Ce qui me rassure, c’est qu’un nouveau genre de rat des villes reproduit semble s’être développé… un de ces rats qui sort, fait la sortie des classes, danse jusqu’au bout de la nuit et pouponne. J’approche depuis peu cette nouvelle espèce et manque encore de recul pour vous en faire la plus fidèle description. Sans doute l’objet d’un prochaine reportage ?
A vous les studios !