Les italiens sont machos, c'est une évidence.
Ils aiment apparaitre aux bras de femmes plus jeunes qu'eux et surtout désirables universellement. On dépasse l'idée de femme-objet au profit de celle de femme chef-d’œuvre.
Toujours cette beauté frappante, celle-là même qui vous arrache une larme lorsque vos yeux effleurent un tableau de maître sur une musique de Vivaldi.
Le culte de la majesté mais aussi de l'intemporalité.
Car un homme qui affiche une jeunesse pétillante à ses bras d'où s'échappe déjà la force de l'âge conjure l'écoulement du temps.
Les féministes hexagonaux auraient fort à faire si on jouait un remake de l'émission Vis ma vie à l'échelle d'un pays.
Ici, les femmes, lorsqu'elles sont pulpeuses, se déhanchent langoureusement dans des émissions de variété ou des talk-show.
D'ailleurs, les speakerines sont légions alors qu'elles ont disparu de notre paysage audiovisuel depuis des lustres.
Mais le bond dans le passé ne s'arrête pas au peuple de la petite lucarne. Arpentons les rues d'une ville de 13500 âmes à 2 heures de Turin et de Nice.
Découvrons les joyaux incrustés dans les murs séculaires. Ils n'ont rien perdu de leur éclat.
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