J'avais répondu à l'appel du Risc - une unité du CNRS - aux bonnes volontés pour contribuer aux grandes avancées scientifiques (sic), en particulier dans le domaine passionnant de la recherche en sciences cognitives. Je peux plus donner ni mon sang, ni mes plaquettes, ni ma moelle osseuse, alors pourquoi pas prêter de temps en temps les neurones et synapses qu'il me reste ?
Je me suis donc retrouvée vendredi dans les sous-sols techniques du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées. Pas de casque, ni d'électrodes, ni d'écarteurs de paupières ! Juste une charmante chercheuse du Laboratoire de Psychologie de la Conduite à l'INRETS, qui envoyait à cadence régulière un flot de véhicules à double sens, sur trois écrans disposés en paravent pour reproduire en vraie grandeur une rue qu'il fallait que je décide de traverser ou non.