1.- Nous avons eu à rappeler, dans un récent débat, que la vérité des choses se tire de ce qu’elles sont, et non pas premièrement de ce que nous pensons qu’elles sont. Cette règle – si élémentaire et pourtant si méconnue – doit servir de boussole sur toutes les mers.
S’il en est une qui est particulièrement agitée, c’est bien celle de la crise de l’Eglise. Il ne s’agit pas ici d’en rappeler les remous et les périls. En revanche, il est légitime d’observer que bien des fidèles, justement alarmés par les tempêtes qu’ils traversent, finissent apparemment par devenir fous à ne penser qu’à la fureur des vents. Ils en oublient que nous allons quelque part, que le navire avance, qu’il a une destination et que si terribles soient ces bourrasques elles servent, en quelque sorte malgré elles, à porter le navire où son capitaine entend le conduire.
2.- Ces jours derniers, des cris de rage ont retenti contre le Pape et contre l’Eglise, chez des gens qui n’hésitent pourtant pas à se prétendre les plus zélés des catholiques. Inspirés par le Diable, ils prétendent mesurer les œuvres de Dieu à l’aune de leurs phantasmes. Singulière actualité de la tentation au désert. La réalité est que l’Eglise grandit, en profondeur et en nombre.
Le Saint-Siège vient de présenter l’Annuaire Pontifical 2010, dans lequel il apparaît qu’en huit ans, l’Eglise catholique s’est accrue dans le monde de 116.000.000 de fidèles [19 millions de fidèles entre 2007 et 2008]. Les catholiques représentent ainsi, aujourd’hui, un milliard 166 millions, soit quelque 17,40% de la population mondiale. Aux Etats-Unis, l’Eglise catholique s’est accrue de plus d’un million de personnes en 2009.
Apparemment, le nombre de prêtres augmente [à la différence du nombre des religieuses], légèrement.
Autant d’éléments dont il convient de rendre grâces à Dieu, dans notre prière pour les vocations comme pour nos frères persécutés de par le monde.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble