6° jour 23 février 2010 (mardi 23 février 1915)
« Malheur à toi, Jérusalem ! Car j’ai voulu, rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses petits sous ses ailes, mais tu ne l’as pas voulu. Mais de toi, il ne restera pas pierre sur pierre ».
Nous sommes au jeudi matin. Pierre et Jean étant venus dire au Maître que la salle était prête, Jésus-Christ quitte Béthanie en compagnie de ses Douze, après avoir fait ses adieux touchants à ses bons amis.
Du haut de la colline, il aperçoit Jérusalem, sa ville chère, de laquelle il avait fait le centre de ses enseignements, de ses miracles, de toute sa vie publique. Et malgré cela, ce sont les habitants de Jérusalem qui le condamneront et le feront mourir. Aussi, en apercevant cette ville, se mit-il à pleurer en s’écriant : « Malheur à toi Jérusalem… ». Malédiction terrible qui, peu après la mort du Christ, se réalisera. Le Temple et la ville seront détruits, et les ruines affirmeront à tout jamais la réalisation de la prophétie de l’Homme Dieu.
Mon Sauveur voyait en cette ville aimée et ingrate, toutes les âmes de choix qu’il voudra s’attacher plus fortement que les autres, et qui, en retour de sa préférence, resteront sourdes à ses enseignements, à son amour, à ses exemples. Oh oui, c’est bien à elle que l’Homme Dieu disait : j’obscurcirai leur esprit, je dessécherai leur cœur, le les livrerai à leur faiblesse, et de tout ce que j’ai fait pour elle, il ne restera pas pierre sur pierre.
C’est une malédiction terrible que celle qui nous retire les secours divins.
Prière
Mon Jésus, puisque je suis votre Jérusalem, je veux répondre à votre amour :
1° En me rappelant tout ce que vous avez fait pour moi ;
2° En vous redisant souvent que je vous aime ;
3° En résistant au mal qui me raviront à votre amour.