La journée d’hier avait commencé sous la pluie. Ma famille venait de repartir aux quatre coins de la France et me manquait déjà, j’attendais une réponse primordiale qui ne venait pas et refusais d’insérer de la publicité sur mon blog contre rémunération. Mais ce dernier point est une autre histoire dont je vous parlerai plus tard.
Bien décidée à rester optimiste, je me rendais chez mon amie V, la belle de Montpellier. V fait partie de ces femmes à la voix posée, généreuse et pleine de vie. Ancienne architecte d’intérieur, elle lutte vaillamment contre la crise en attendant de pouvoir, elle aussi, retrouver chaussure professionnelle à son pied. Il n’est pas besoin de longs discours pour qu’on se comprenne sur bien des points.
Nous parlions de tout et de rien, refaisant l’ordre de nos vies, lorsqu’un numéro inconnu s’afficha sur mon téléphone. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, ou l’écrire, je m’enfermais dans la cuisine pour répondre. Il s’agissait du responsable de l’Agence (avec un grand A) dans laquelle je veux tellement travailler. Verdict : je commence lundi… Je bredouillais quelques remerciements sincères, raccrochais en notant l’heure à laquelle je devais me présenter pour notre première réunion et sautais sur V en criant “c’est génial, c’est génial, je suis prise!!!”. Et je crois qu’elle-même criait que c’était génial.
L’Homme était lui aussi ravi à l’annonce de cette grande nouvelle et nous décidions qu’il fallait fêter ça. Nous manquions crucialement de bonnes nouvelles ces derniers temps, il fallait marquer le coup. Un mojito royal et quelques tapas plus tard, nous quittions le Mi Barrio en quête d’un lieu de Salsa. Nous avions arrêté cette activité à cause du vilain chômage et du budget très limité, son ami fidèle. Mais il se trouve que le Road 66 organise ce jeudi, un cours de rattrapage pour mettre en place un cours débutant, en mars ! Mieux encore, nous retrouvions notre professeur tant apprécié qui ouvre lui aussi un nouveau cours tous les dimanches.
En rentrant au petit matin, après une sage mais virée quand même, les oiseaux s’en donnaient à cœur joie et je m’endormais en écoutant ce joyeux orchestre.
Finalement, j’ai raison de croire en la magie du quotidien, car pour sûr, hier était une belle journée !
Crédits photos : Auféminin.com