Sur mes doigts je ne sais plus compter
Hier au soir, je me suis planté
En rallongeant mes alexandrins
De cinq mètre on n’en voit plus la fin
Fallait il que je sois enivré
Pour que cinq doigts manquent chaque fois
Les vers ne sont pas équilibrés
Ceux là non plus, ils sont de guingois
Ah lorsque les verres se remplissent
Le supplice est d’en garder l’allure
La texture du vers n’est pas lisse
Elle épouse l’amer l’aventure
La boisson est un si doux poison
Encore elle m’a fait perdre la main
L’important serait que pour de bon
Je n’aille point perdre mon chemin
Poème de mon ami Laurent M