On n'est pas passés loin de l'oublier, la pouliche gagnante musicale du mois, dites donc. J'ai un peu paniqué, pour être honnête, face à deux ou trois candidates potentielles (genre Karine Dupray nue) (laisse tomber, c'est pour le stats) (en même temps, vu le succès de La Ferme, l'impact sur la fréquentation de ce bloug risque d'être minimal), et au final je n'arrivais pas à me décider. Ma vie est drôlement dure, tu crois pas ?
Donc, après mûre réflexion, j'ai décidé que j'allais sélectionner la Pop-Pouffe du mois selon mes propres critères, et tant pis si elle n'est pas de première fraîcheur. Cascada, donc. Et une siouper chanson, Fever, sortie en janvier. C'est pas tout frais et ce n'est probablement pas aussi tubesque que le très très matraqué Evacuate The Dancefloor, mais perso, j'adore. Il y a tout ce que j'aime : la blonde en tenue de péripatétipute qui s'incruste dans un décor qui n'a rien à voir avec ses sapes, les chorégraphies sur chaises endiablées, la ballade à quatre pattes sur la table, les couleurs criardes, le refrain efficace (si, si, je te jure, écoute le trois fois, et tu verras), les figurants moches, le dancefloor spontané des gens qui sentent la Fever de la dance monter à l'intérieur de leur corps oh yeah, les deux mannequins qui font la tronche (mais avec des paillettes) derrière la chanteuse, l'esprit girl power rebelle façon clip de Vitaa ou de Meuwahia Carey...
C'est autre chose que du David Guetta, ça, hein ? ... Ah nan, tiens, c'est pareil.
Depuis 2006, l'Allemagne, c'est un peu le kiff de ma laïfe, vois-tu. Heureusement pour mon quotient intellectuel, il n'y a pas que Cascada qui m'ait poussé à lorgner outre-Rhin, mais c'est vrai qu'avec ses deux premières
...
Tokio Hotel ?
Bon, je reformule : t'en connais beaucoup, toi, des artistes allemands qui ont un succès international, qui sont capables de pondre du n°1 en Angleterre et qui sont AUSSI capables de faire plusieurs sinegueules qui marchent (ouais, parce que Tokio Hotel, à part Durch Den Monsun, excuse-moi...) ?
Bah nan, t'en connais pas.
Et c'est bien le tour de force du groupe de Natalie Horler (c'est le nom de la fille distinguée en guêpière de satin rose dans le clip) depuis 2006, avec des recettes musicales pas forcément hyper novatrices (ça fait un peu penser à de l'europop de la fin des années 90) (Everytime We Touch, notamment, me fait penser aux one hit wonders de l'an 2000 genre ATC), puisque Cascada réussit même à s'incruster dans les charts dance aux Etats-Unis, pays pas forcément archi-ouvert aux groupes et chanteurs européens (encore moins s'ils ne sont pas anglais).
Alors voila, je dis respect, et je rends hommage, avec une chanson plutôt pas trop mal (dans le genre Macumba, hein) et qui m'inspire plus de sympathie que la majeure partie de la haïpe pop actuelle. Comme quoi...