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Ph., G.AdC
Quoi de toi mort
quand mort ?
Je n'ai pas l'imagination de ta
vie de mort
en mort
Inconnu
donne à l'inconnu
la familiarité
ne pas savoir
délesté de vouloir savoir
Je n'ai pas l'imagination
de ta décomposition
corps
décomposé
mais de l'occupation
de ton corps
mon corps
occupé
que dure cette occupation
d'être mon corps
de ton corps
occupé
Ce saut ― vertige ―
De l'évidence corporelle de ton corps
― l'un l'autre évident corps paraître ―
A l'expérience d'une survie sans probation ni corps
Sur aucun quai se peut-il que j'apprivoise
Atone acceptation ta finitude inacceptable
― Quelle confiance ou vertige ―
Contre vertigineusement m'adressant
Françoise Clédat, L'Adresse, Tarabuste Éditions, 2010, pp. 60-61.
FRANÇOISE CLÉDAT

Voir aussi :
- (sur Terres de femmes) Françoise Clédat, Une baie au loin (Turnermonpère) [note de lecture] ;
- (sur Terres de femmes) Françoise Clédat/(maintenant je git) [extrait d’Une baie au loin (Turnermonpère) ] ;
- (sur Terres de femmes) EtnaXios, autour de l'oiseau-fauve-vautour de Françoise Clédat (note de lecture) ;
- (sur Terres de femmes) Françoise Clédat/(où le chant sans l’organe) (extrait de EtnaXios + notice bio-bibliographique) ;
- (dans la galerie Visages de femmes de Terres de femmes) le Portrait de Françoise Clédat (+ un extrait de EtnaXios) ;
- (sur Poezibao) une lecture de Florence Trocmé sur EtnaXios ;
- (sur Poezibao) une lecture de Florence Trocmé sur Une Baie au loin (Turnermonpère).
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