Il ne m’arrive pas souvent de traîner les pieds dans la lecture d’un livre sauf s’il est lourd, barbant et d’une grande monotonie. Mais la cause ici est dans l’indéfinissable, au presque assimilable à la répugnance, à la lassitude même, et pour cause. Sans chichi ni trop de préliminaire, l’objet est et reste d’une valeur littéraire qui se défend d’elle-même depuis un demi siècle pourtant, il d’agit de « Lolita » de Vladimir Nabokov. On a beau « être carapacé » derrière ses convictions, debout avec sa forte expérience des choses de la vie et ces nauséeux méandres, pourtant ce livre ébranle, fait chanceler ; et malgré cette peine qu’il donne, une deuxième lecture m’est nécessaire, me semble t-il. Je n’en dirai pas plus. J’ai pour habitudes dans ce blog de n’être bavard, ni trop disert, et l’arrivée ce matin comme un cadeau du ciel, d’un florilège d’écrits sensuels et merveilleux m’a décoincé, « exciter » à finir et au plus vite avec la « Lolita », pour la bonne cause.
PS : Ce paragraphe a été mis au monde pendant la pause déjeuner, ce soir il n’est pas possible de faire voir mes joyaux reçus, c’est l’appareil photo qui me pose un lapin, je cadre une par le tel, et c’est le câble de transfert qui est introuvable !