Après la Com'

Je vous ai fait des cachotteries… C’est pas bien. Mais je ne m’en veux pas !

Comme vous vous souvenez, vous qui lisez forcément régulièrement mes diatribes, je ne savais pas quoi faire l’année prochaine, au moment de la quille, mi-avril 2011…

Il était question de partir pour le sud de la France, suite à ma candidature ITER. Mais j’ai fait flop. A cause que j’ai pas voulu surjouer mon niveau d’anglais. Je me doutais que la mention « bonne connaissance » pour un poste dans une société internationale ne pouvait pas jouer en ma faveur, je pense que c’était donc un acte manqué. De toute façon il m’était difficile de continuer dans la même branche : exécutante, secrétaire, sourire et se faire chier à longueur de journée. C’est bon, 6 ans de métier !!!!

J’ai donc réfléchi. Et puis, un jour, la révélation. Un exercice psy tout con. Suite à mes frustrations professionnelles, elle m’a assise devant une table sur laquelle était posée une vingtaine de petites cartes sur lesquelles apparaissaient différentes phrases.

Elle m’a demandé d’en choisir une douzaine. Celles qui me parlaient le plus. Le choix fait. On a retourné les phrases, elles correspondaient à des centres d’intérêts.

Le choix a été fait selon plusieurs choses : l’éducation, le goût, d’autres délaissées par crainte. Certaines choisies parce que ça fait partie de mes valeurs, etc. Quelque chose en était déjà ressorti : il me fallait quelque chose qui allie mon goût pour l’esthétique (beauté, arts), avec le conseil, l’organisation, la communication. Essentiellement, pour les grands axes.

Puis j’ai mis cela de côté pendant bien 6 mois. Et dernièrement, je commençais à angoisser à l’idée d’envisager un chômage, sans l’ombre d’une issue pour la suite. La fin d’un contrat. Une aide substantielle pendant un temps et des points de suspension… Ce n’était pas la peur de me retrouver au foyer, à gérer mes filles, avec les sous de mon Amoureux pour faire vivre tout ce petit monde… Je n’angoisse pas à l’idée d’être « sans activité » parce que je suis de nature à ne jamais m’ennuyer. C’était le simple fait de ne pas avoir comme perspective de ‘faire quelque chose que j’aime’ au-delà d’une activité que j’arrête et qui ne m’a jamais bottée.

Le fait d’arriver à un moment charnière et de ne toujours pas être capable de répondre à la question qui me hantait déjà, plus jeune « Tu veux faire quoi, quand tu seras grande ? ». Etre grande, et n’être toujours pas capable de dire ce que je veux faire, ce qui m’intéresserait ou simplement ce que j’ai envie de réaliser.

Dans cette optique, nous avons travaillé sur ce point avec ma psy et elle m’a proposé le nom d’une dame, spécialisée dans le coaching professionnel, pour ceux qui veulent changer d’activité mais ne savent pas comment entreprendre la reconversion ni vers quelle activité se tourner.

J’ai eu besoin de 2 séances (cela en nécessite 5 maximum), la dernière a eu lieu tout à l’heure.

L'idée d'il y a 6 mois a repointé le bout de son petit nez, s'est étoffé au fil de recherches assidues... ET tout est désormais limpide ! Je commence à organiser la suite et cela me libère la tête à un point inimaginable. Mes perspectives s’élargissent et m’aident même à mieux accepter mon boulot d’aujourd’hui, parce que je sais qu’il aura une fin. Parce que je sais qu’il y aura un après…

Et parce que je sais que désormais, si on me pose la question de ce que je voudrais faire, je n’aurais plus un simple silence pour réponse ou un regard évasif. Non, j’aurais une réponse. Ma voie.

Une fonction. Mais pas que. Et c’est dans tout ce que je mets à côté de cette fonction, toutes mes idées, tout ce que MOI, je vais pouvoir apporter à cette fonction qui va me permettre de m’éclater. De réaliser quelque chose avec tout ce qui me botte. Et d’avoir un résultat visible du bien que je pourrais faire aux gens...

Je commencerai une formation de 6 mois en septembre 2011, 6 mois après le début de mon chômage. J’ai donc un an pour engranger des formations sur les aspects davantage « psy » de mon projet (Analyse Transactionnelle, PNL, Ecoute active, Communication non Verbale)…

Première formation : juillet prochain !

Si vous saviez ce que cela représente pour moi…

Enfin, quelque chose qui me correspond et dans lequel je pourrais faire preuve de ma vraie dimension !

2011… Encore un peu de patience et tous mes beaux projets se réaliseront…

Moi, impatiente ? Alors, là franchement, ça se saurait !!!!
;o)