Et pendant ce temps là, dans la vraie vie... (part 2)

Publié le 03 mars 2010 par Valou94

Hello mon p’tit clou !
Je te présente aujourd’hui le retour du remake du tome 2 de « Et pendant ce temps là, dans la vraie vie », avec de vrais morceaux de vie dedans !
Aujourd’hui, je me suis penchée, en ce domaine, sur un sujet essentiel, au cœur des préoccupations quotidiennes de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants (OK, j’avoue, surtout de femmes)… Tu l’as deviné, il s’agit des aliments, plus communément nommés « bouffe ».
C’est vrai quoi… Entre ce qu’on nous vend et ce qu’on mange, il y a quand même un gros décalage, tu ne trouves pas ?
Sur les menus des restaurants, tu commandes en entrée un méli-mélo printanier, suivi d’un émietté de Salers à la fricassée de pommes des champs, et en dessert un rêve nuageux cacaoté…
Dans la vraie vie, tu te retrouves avec une salade verte pas fraîche, un steak haché/frites et une mousse au chocolat industrielle. A croire que plus le menu est abscons (non, ce n’est pas une insulte), plus la qualité des plats décroit. Un peu comme pour les politiques, si c’est imbitable, alors c’est douteux…
Encore pire, la restauration rapide a pensé à ses clients illettrés (merci à eux), et prend donc en photo ses plats. On sait donc à quoi s’attendre en commandant un Big Mac. Sauf qu’on te vend ça :


Et tu te retrouves avec ça :


Je note cependant en ce domaine les gros efforts des vendeurs de kebabs… Ils mettent en devanture des photos qui sont (et de loin !) bien moins appétissantes que les plats réels, participant ainsi avec succès à la lutte contre l’obésité. A ce sujet, je n’ai encore jamais compris pourquoi on commandait un « grec » dans un restaurant turc, si tu as une idée sur la question ?
Je m’insurge également contre les livres de cuisine. Là encore, les photos et les explications sont appétissants, tout semble simple et merveilleux, la cuisine est niquel chrome, la cuisinière est tout sourires, les enfants sont bien peignés, sages et habillés en Cyrillus, limite c’est bisounoursland.
En vrai, dès que tu veux faire un plat un peu exotique, tu galères déjà à trouver tous les ingrédients (et qui n’a pas essayé de trouver de la papaye verte au fin fond du Cantal un dimanche ne peut pas comprendre), ensuite tu essaies d'appréhender ce que veut dire « clarifier le beurre » (commencer par clarifier la recette…) ou « faire une brunoise » (aucun rapport avec le fait de faire cramer ses ingrédients, pourtant).
Dictionnaire dans une main, recette de l’autre, téléphone coincé entre l’oreille et l’épaule pour les conseils avisés de ton expert attitré en cuisine (bonne copine/maman/Cyril Lignac, peu importe), tu touilles lamentablement avec le pied gauche ta mixture, qu’il faut ensuite mettre au four (si tu as réussi à le programmer). Bien sûr, ni le temps de cuisson ni la température indiqués ne sont valables pour ton four à toi, il faut donc suivre la table de conversion pifométrique non livrée avec et que tu maîtrises après un peu plus de 3 ans d’utilisation, soit le jour même où ton four tombe en panne (évidemment, t’as pas pris l’extension de garantie).
Allez, je suis sympa, je te donne une astuce, pas la peine de suivre les indications, il suffit de connaitre 3 niveaux dans ton four :
-« à donf » (au max) dès qu’on te dit à four très chaud, thermostat 10/12, température 200 ou plus.
-« chaud mais pas trop » dès qu’on dit « à four chaud », 160 à 180°, ou bien thermostat 8 à 10
-« glagla » pour tout le reste
Ca simplifie la vie. Non, ne me remercie pas. Ou juste un peu, si tu insistes et que tu y tiens tant que ça. Je ne suis pas difficile, un simple bouquet ou un bon pour 50 heures de ménage me conviennent parfaitement.
A bientôt mon p'tit clou!